Eurobasket : quatre tactiques de base pour marquer un panier, expliquées en gifs
Vous ne comprenez rien au basket ? Pas de problème, francetv info vous en détaille le b.a.-ba.
Le basket est un sport qui se joue à 5 contre 5, et à la fin, c'est rarement l'Allemagne qui gagne. Alors que l'Eurobasket a débuté, samedi 5 septembre, à Montpellier (Hérault), vous mourez d'envie de regarder les matchs de Tony Parker et la "dream team" française. Seul souci, vous ne comprenez rien aux stratégies des coachs et aux astuces des joueurs pour marquer des paniers. Au-delà du talent individuel des uns et des autres, qui peut évidemment faire la différence, francetv info vous résume (à l'aide de gifs) quelques tactiques simplissimes adoptées sur les parquets.
Les écrans, pour libérer de l'espace
Le principe. Un coéquipier, généralement un intérieur, pose ce qu'on appelle un "écran". Autrement dit, il s'arrête et fait bloc avec son corps pour empêcher un défenseur de suivre son vis-à-vis. Cela libère de l'espace pour le porteur du ballon, qui peut alors shooter ou profiter du retard du défenseur pour poursuivre l'action.
L'exemple. Là, contre l'Espagne, lors de l'Euro 2013, Tony Parker décide de tenter sa chance à 3-points. Et ça rentre !
Dix minutes plus tard, rebelote : Tony Parker remonte la balle dans le camp espagnol, Florent Piétrus lui permet de se défaire de José Calderón et le meneur peut tirer :
Le pick & roll, pour attaquer le cercle
Le principe. Un des deux intérieurs vient faire un écran, le porteur de balle attire ainsi deux défenseurs sur lui. Pendant ce temps, son coéquipier peut se diriger vers le panier pour marquer.
L'exemple. Ici, Boris Diaw, excellent passeur, trouve Joffrey Lauvergne qui conclut d'un dunk.
C'est l'un des systèmes les plus utilisés dans le basket, notamment par la France – Rudy Gobert est très fort à ça. Le pick & roll offre une multitude de possibilités aux joueurs, qui peuvent construire sur ce premier décalage en défense. Une variante, le pick & pop, permet ainsi au joueur qui vient poser un écran de s'écarter, plutôt que d'aller vers le cercle, et de shooter. Là, Nando De Colo redonne la balle à Boris Diaw, qui se retrouve seul à 3-points, parce que les deux défenseurs ont suivi l'arrière tricolore.
Les courses sans ballon, pour semer le défenseur
Le principe. C'est un peu l'appel en profondeur du football. Le joueur profite d'un moment d'égarement du défenseur, ou d'écrans de ses coéquipiers, pour avoir un temps d'avance sur son vis-à-vis. Dans l'idéal, il se retrouve ainsi libre, avec un tir ouvert, à un endroit du terrain où il est adroit.
Le jeu de passes, pour donner le tournis aux adversaires
Le principe. Créer le décalage par une série de passes. Si la NBA est plutôt adepte du jeu basé sur les talents individuels des stars, le basket dit "Fiba", pratiqué lors des compétitions internationales, est plus collectif. La rare franchise américaine à développer des actions basées sur le mouvement du ballon est celle de Tony Parker et Boris Diaw, les San Antonio Spurs, coachée par Gregg Popovich. Vincent Collet, le sélectionneur des Bleus, ne cache d'ailleurs pas s'inspirer de certains systèmes de ce génie tactique.
L'exemple. Sur cette action, il y a tout. Un écran au départ, une pénétration de Thomas Heurtel, qui feinte, ressort pour Boris Diaw, qui retransmet à Batum, qui pénètre, ressort pour Heurtel, puis Diaw. A la fin, Mickaël Gelabale se retrouve seul, la défense ne peut plus suivre et il n'a qu'à rentrer son panier derrière la ligne. Disons-le, quand le basket est joué ainsi, c'est très, très beau.
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