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Eurocoupe : Galatasaray-Strasbourg, la SIG tombe avec les honneurs

Vainqueur au match aller de quatre points, Strasbourg n'a pas résisté à la folie de l'Adbi Ipekçi Arena d'Istanbul et laisse à Galatasaray la victoire en Eurocoupe (78-67). Après une entame de partie complètement manquée, la SIG a fait douter les Turc avant de craquer en fin de match. Une conclusion frustrante pour une aventure européenne extraordinaire.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Louis Campbell au prise avec la défense de Galatasray (OZAN KOSE / AFP)

Exploit il fallait, exploit il n'y a pas eu. Dans l'ambiance surchauffée d'Istanbul, Strasbourg a dû s'incliner contre plus fort que lui. Bien sûr, Vincent Collet regrettera ce début de match totalement en faveur de Galatasaray mais les Turcs emmenés par Lasme (16 points) et McCollum (16 points) ont fait preuve d'une belle maîtrise dans le money-time alors que la SIG mettait une pression d'enfer aux locaux. A Strasbourg, les honneurs, à Galatasaray l'Eurocoupe, la première de son histoire, et la qualification pour l'Euroleague la saison prochaine.

Une entame coupable

On avait promis l’enfer à la SIG, Lucifer était derrière la ligne à trois points en début de match. Un 3/3 de loin permet aux Turcs de faire vibrer un peu plus encore l’Abdi Ipekçi Arena. Les Strasbourgeois sont tétanisés par l’enjeu et le seul Mardy Collins surnage avec les sept premiers points de son camp. A 21-9, Vincent Collet doit sortir sa défense de zone pour perturber Galatasaray. A la fin du premier quart temps, l’écart grimpe à 27-16 mais la SIG est enfin entrée dans sa partie. Plus agressifs, les Alsaciens grappillent point par point pour revenir à cinq unitées sur une flèche longue distance de Beaubois (37-32, 16’). Les Turcs marquent moins facilement mais arrivent à la pause avec un total de 43 points (43-35) alors qu’ils n’en avaient inscrit que 62 au total au Rhénus à l'aller. Toujours est-il que la SIG a laissé passer l’orage et l’exploit est toujours en vue.

Une fin frustrante​

Au contact, Strasbourg ne parvient néanmoins pas à revenir dans les clous (-4). L’écart stagne autour des huit unités au gré des (courtes) séries des deux équipes. Comme dans le deuxième quart, la SIG maintient Galatasaray en dessous des 20 points (19-18), c’est dire si la défense des Alsaciens va mieux. Dans les douze dernières minutes, la salle est une arène de gladiateurs dans laquelle le public stambouliote chante à s’en décrocher les poumons. Lacombe permet aux Strasbourgeois de revenir à cinq points (61-56, 31’) mais McCollum, par deux fois, donne de l’air à son camp (66-56, 32’). Héroïque, Strasbourg s'accroche mais la barre des quatre points se refuse à Vincent Collet et ses joueurs. Au coup de sifflet final, l'écart (78-67) ne reflète pas la physionomie du match. L'Arena d'Istanbul peut exploser alors que Strasbourg rentrera en France les valises vides mais des souvenirs plein la tête et avec la fierté d'une saison européenne à haut niveau.

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