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Eurocoupe: Nanterre peut y croire

Les basketteurs de Nanterre ont l'opportunité d'atteindre les quarts de finale de l'Eurocoupe, ce que plus aucun club français n'a réussi depuis 2007, à condition d'éliminer le Budivelnik Kiev qu'ils reçoivent ce mardi (20h45) à Paris. Après avoir bien limité la casse au match aller, perdu 86 à 82, les champions de France en titre ont besoin d'une victoire avec plus de quatre points d'écart pour passer au niveau supérieur.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Ils y retrouveraient le vainqueur du duel opposant les Serbes de l'Etoile  rouge de Belgrade aux Lituaniens de Vilnius, deux équipes reversées en  Eurocoupe après avoir été éliminés de l'Euroligue, à l'instar de Nanterre. Le club balte est une vieille connaissance française. C'est lui qui avait  écarté, en quarts de finale de la C2 en 2007, Strasbourg, dernière formation  hexagonale à avoir atteint ce stade la compétition. 

Mais avant de rêver à pareille affiche, les joueurs de Pascal Donnadieu  devront d'abord maîtrisé un autre représentant lituanien: Darius Lavrinovic,  l'arme fatale du Budivelnik Kiev. Lors du match aller disputé dans l'antre de son ancien club, le Zalgiris  Kaunas, en raison de l'instabilité politique en Ukraine, l'intérieur de 2,12 m  a livré une nouvelle prestation de haut niveau en compilant 28 points, 9  rebonds et 2 passes décisives.

"Joueur très polyvalent"

"Vouloir le stopper serait utopique. On doit le forcer à défendre, le  fatiguer pour minimiser son apport, parce que c'est un joueur très polyvalent  avec des mains en or qui aime aussi régaler ses partenaires", souligne Pascal  Donnadieu. Le coach nanterrien, qui a conduit en vingt-six ans son club du plus bas  niveau départemental à l'Europe, ne veut pas se focaliser que sur la star balte  et se méfie aussi des Américains Dajuan Summers et Ricky Minard, discrets à  Kaunas. La JSFN devra aussi gérer la fatigue à l'heure de disputer un quatrième  match en onze jours et après avoir laissé quelques plumes lors de la défaite  concédée samedi sur le parquet de Villeurbanne (71-74 a.p.) en ProA où les  Franciliens sont à la traîne (dixièmes). 

Pascal Donnadieu compte sur le public de la Halle Carpentier pour "aider"  ses joueurs à se surpasser en cas de coups de mou. Lors de son précédent déplacement dans la vieillote salle parisienne, le  Budivelnik Kiev avaient été douchés par la fougue de la JSFN et sa défense de  fer (défaite 80-61). C'était lors de la première phase de l'Euroligue. "Aujourd'hui, l'effet de surprise n'existe plus. Ce sera un nouveau match  entre deux équipes qui se connaissent bien", note à juste titre l'arrière  Xavier Corosine, qui espère voir son équiper repousser ses limites. Encore.

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