Bourges trop juste à Koursk
"Pour gagner, il faudra qu'on soit à 200%" reconnaissait avant le match l'arrière de Bourges Paoline Salagnac. Force est de constater que les Berruyères n'ont pas su mettre suffisamment d'intensité et de pression sur une étonnante formation russe qui a du talent à revendre. Finaliste l'an passé de l'Eurocoupe, Koursk est un nouveau venu en Euroligue, mais avec une énorme budget, Son peu de vécu ne l'empêche pas d'aligner une équipe très expérimentée et talentueuse, car les joueuses qui la composent ont déjà fait leur preuve. A l'image de de l'aiilière forte. Nnemkadi Ogwumike, la meilleure marqueuses (20,5 points de moyenne) et meilleure rebondeuse (11,5 rebonds de moyenne) de l'Euroligue.
Les Berruyères étaient prévenues. Et elles ont plutôt bien abordé cet énorme défi avec beaucoup d'application, à l'image de Leedha, Miyem et Dumerc, face aux gabarits de Koursk. Mais après la pause, avec des rotations un peu plus compliquées, des tirs ouverts manqués et des relances parfois empruntées elles sont restées longtemps sans prendre de points, étouffées par la pression russe. A -10, elles ont relevé le gant, sur quelques bonnes inspirations, mais elles n'ont jamais pu refaire leur retard, alors que les les joueuses de Koursk ont parfaitement maîtrisé les débats.
Pour se donner une chance, après ce revers de la première manche, Bourges, demi-finaliste ces deux dernières saisons va devoir au moins l'emporter à domicile et pour cela se surpasser. Pour la 18e fois sur les vingt dernières saisons d'Euroligue, Bourges, vainqueur à trois reprises de l'épreuve (1997, 1998, 2001), a atteint les quarts de finale. Régulier au plus haut niveau continental, le club berruyer, qui a fini 4e en 2014 et 3e en 2013, vise une 11e participation au tournoi final de l'Euroligue. mais cette fois, la qualification s'annonce très ardue. Car Koursk, qui, à la surprise générale a devancé l'autre club russe, Ekaterinbourg, après l'avoir battu deux fois d'un point, aura l'avantage du terrain en cas de 3e manche.
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