Euroligue : Que des victoires à domicile
Barcelone et le Panathinaïkos, les deux derniers vainqueurs de l'Euroligue, ne s'étaient pas donné rendez-vous sur le dernier match mais seulement en quarts de l'Euroligue. La faute à un parcours balbutiant du Pana dans le top 16. Avec un peu de chance, on aura droit à cinq finales. C'est ce qu'on peut espérer après quarante premières minutes de haute volée. Pas impressionné pour un sou, Athènes est monté en puissance au fil du match, tenant tête au champion en titre. Le suspense est allé crescendo jusqu'à une fin de match ébouriffante. Du très haut niveau européen avec son intensité, sa dureté et son intelligence de jeu. Dans le money-time, le Barcelonais Lakovic est sorti de sa boîte avec sa classe naturelle et son sang froid. C'est lui qui a remis les Catalans sur le chemin du succès alors que le Pana avait fini par imposer son rythme. Barcelone prenait feu et infligeait un 11-0 qu'on croyait définitif (70-64, 43e). Mais c'était sans compter sur des Grecs accrocheurs (ce ne serait pas des Grecs sinon...). Perperoglou ratait deux lancers mais ramenait son équipe à 1 pt sur un lay-up à 1'10". Puis c'était au tour de Diamantidis de placer un tir primé sur la dernière possession des Verts (82-80). Chose inhabituelle, Navarro ratait un lancer-franc et offrait une ultime chance au Pana, d'autant que Victor Sada écopait d'une anti-sportive dans la foulée. Diamantidis mettait ses deux lancers (83-8). Il lui restait une grosse seconde pour le shoot de la gagne mais c'était trop court. Les Grecs avaient laissé passé leur chance et surtout l'occasion de reprendre l'avantage du terrain. A moins qu'il ne réussisse cet exploit jeudi lors du 2e match en Catalogne.
Sur le parquet de l'Olympiakos, il n'y a pas eu de suspense, ni même de match. Le Pirée a commencé fort, très fort face à Sienne. Un 24-4 au bout de dix minutes puis un 23-5 dix minutes plus tard, soit 47-9 à la pause, du jamais vu à ce niveau ! Le match était plié. Au final, les Toscans ont terminé avec 12 paniers en 61 tentatives et une évaluation collective de -2, contre 123 à l'Olympiakos qui a pourtant terminé en roue libre en ouvrant son banc au maximum (douze joueurs entre 11 et 22 minutes). Le score final est sans appel : 89-41. De son côté, Vitoria a lui aussi soigné son entame de match. Avec un écart de 14 pts à la mi-temps, les Espagnols avaient fait le plus dur. Il restait à gérer le retour du Maccabi Tel-Aviv de Richard Hendrix (16 pts et 16 rebonds), trop brouillon pour réaliser le hold-up. Vitoria s'impose 76-70 et jouera jeudi avec un peu moins de pression. Enfin, dans le quart 100% ibère, le Real Madrid a réussi à mater sur la fin (71-65) la résistance de Valence et du meneur français Nando De Colo qui a terminé meilleur marqueur du match avec 15 points.
Les résultats des quarts de finale
Olympiakos Le Pirée (GRE) - Sienne (ITA) 89 - 41
Vitoria (ESP) - Maccabi Tel-Aviv (ISR) 76 - 70
Barcelone (ESP) - Panathinaïkos (GRE) 83 - 82
Real Madrid (ESP) - Valence (ESP) 71 - 65
NB: les quarts de finale sont disputés au meilleur des cinq manches entre le 22 mars et le 6 ou 7 avril.
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