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L’Euroligue découvre la folie Nanterre

L’Euroligue n’était plus venu à Paris pour une équipe francilienne depuis 1998 (PSG-Racing). Toujours en voie de développement, la grande ligue européenne attendait un grand projet dans la capitale française depuis si longtemps. Ce projet est peut-être en train de naître derrière le Paris-Levallois. En attendant, elle a Nanterre, un champion de France au grand cœur, et …la Halle Carpentier.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
A l'aller, la JSF Nanterre avait défié le CSKA Moscou les yeux dans les yeux (FRED DUFOUR / AFP)

Bercy en travaux et surement trop grand pour les « banlieusards », c’est dans le 13e arrondissement que Nanterre dispute les premières rencontres européennes de son histoire. Dans une Halle George Carpentier relookée pour l’occasion mais très loin des standards européens de Barcelone, Athènes, Berlin, Londres ou Moscou. Elle porte bien son nom. Une halle plus qu’une salle, sans grand confort, mais avec ce qu’il faut de bannières pour que les bourgeons verts prennent. En même temps, le bling-bling n’est pas à la mode dans la cité dortoir des Hauts-de-Seine alors autant rester humble dans une salle qui ne paye pas de mine qui résonnera de 5000 cœurs verts.

Le choc n’est pas pour la JSF Nanterre, qui évolue habituellement dans son petit chaudron de Maurice-Thorez (1400 places), mais pour le CSKA Moscou, grosse écurie européenne. Certes la salle est champêtre mais l’ambiance est une des plus chaudes de France. Presque comme à la maison, les supporters de Nanterre ont pris leur pied. A l’image de leurs joueurs, ils ont surtout usé de la verticalité. Assis un peu. Debout souvent. Un temps à genoux, Moscou a su relever la tête au bon moment mais les joueurs russes se souviendront de leur première à Paris face à une équipe aussi atypique que leur salle.

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