Le CSKA de Nando De Colo qualifié pour les quarts
Le club russe est en tête du groupe F, à égalité de points avec l'Olympiakos et le Fenerbahçe, après la victoire des Turcs au Pirée (73-64). Mais seul le CSKA est déjà qualifié car, contrairement à ses deux rivaux, il dispose du point average particulier sur l'Efes, qui est 5e et compte quatre victoires de retard sur les leaders à quatre journées de la fin. La qualification de l'Olympiakos et du "Fener" ne tardera cependant donc pas à être confirmée. Le club turc a confirmé sa forme exceptionnelle en déplacement. Il a gagné 10 de ses 11 matches à l'extérieur cette saison, dont neuf consécutivement. Les Stambouliotes ont complètement muselé l'attaque grecque, en limitant Vassilis Spanoulis à 5 points et 10 passes décisives. Ils ont aussi dominé le rebond (42 à 29) et se sont montrés beaucoup plus adroits de loin (55% contre 23%), grâce comme souvent à Andrew Goudelock (24 pts).
Teodosic encore parfait
Un peu moins rayonnant ces dernières semaines, le CSKA a dû s'employer pour écarter l'Efes, le club dirigé par son ancien entraîneur Dusan Ivkovic. Pas totalement sereins, les Moscovites sont restés jusqu'à la fin sous la menace de Dario Saric (12 pts, 9 rds) et des siens. Heureusement pour eux, Nando De Colo, discret jusque-là (9 pts, 4 rds, 2 pds), est venu dans le dernier quart-temps relayer efficacement Milos Teodosic, encore une fois magistral (20 pts, 9 pds).
Le Pana sous la menace de Kaunas et de Berlin
Derrière les trois monstres, Milan a décroché sa première victoire à domicile dans ce Top 16 contre Malaga (90-86), ce qui lui laisse un petit espoir de qualification. Dans le groupe E, Kaunas s'est aussi relancé dans la course à la qualification en infligeant au Panathinaïkos sa troisième défaite d'affilée (76-70). Les Grecs occupent toujours la quatrième place de cette poule, mais sous la menace de Kaunas et de l'Alba Berlin, qui ne comptent qu'une victoire de retard. Entre Kaunas et le "Pana", tout s'est joué dans les dix dernières minutes. Will Cherry (18 pts) et l'adresse primée d'Arturas Milaknis (12 pts) ont fait la différence. Mais les Athéniens pourront regretter leur maladresse aux lancers francs (5 sur 12).
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