Gravelines et Pau-Orthez, premiers As
Gravelines flambe après la pause
Dans un Palais des sports de Pau qui sonnait creux, la Chorale, qui avait pris un excellent départ et menait en effet de 15 points à la pause, n'a pas été en mesure de contrecarrer le tonitruant retour du BCM, animé par un trio Woodside-Bokolo-Sene, auteur de deux derniers quart-temps de haut niveau dans la compétition réunissant les mieux classés à la mi-saison.
Les Roannais prenaient un meilleur départ que Gravelines, qui peinait àinscrire ses premiers points. Après un premier quart-temps accroché, la Choralecreusait l'écart grâce à l'efficacité de Page et les tirs à trois points de Gordon. Les hommes de Jean-Denys Choulet prenaient un véritable ascendant dans ledeuxième quart-temps et atteignaient la pause avec un écart conséquent (49-34) malgré les fautes accumulées par Nsonwu-Amadi. Mais ils ont oublié que pour gagner un match de haut niveau, il fallait être plus conséquents et plus performants durant tout un match. Et ils revenaient avec une espèce de certitude qui allait leur coûter cher, puisqu'ils manquaient tout ce qu'ils entreprenaient, d'autant que leur "nouvelle star" Ricky Davis était encore une fois à côté de la plaque (5 points seulement au compteur !).
A l'inverse, de leur côté, les Nordistes, visiblement ragaillardis et plus concentrés sur leur sujet, reprenaient la partie tambour battant sous la houlette d'un Woodside virevoltant et de Bokolo, auteur de 24 points en dix minutes. Ils infligeaient un 26-7 à la Chorale, sans voix à l'exception de Page, seul joueur régulier. Sene, efficace en défense et en attaque (24 pts), donnait le ton dans le dernier quart-temps et déstabilisait la défense de la Chorale qui ne trouvait plus la bonne cadence, au contraire de Akpomedah, qui
annihilait la plupart des attaques roannaises. Les joueurs de la Chorale, qui voyaient revenir leurs adversaires dans une parfaite impuissance, perdaient pied mentalement. Alors complètement hors sujet, ils ne trouvaient plus aucune solution à tel point que l'on se demandait comment une même équipe pouvait montrer deux visages aussi opposés d'une m-temps à l'autre, laissant Gravelines, qui soudain trouvait le panier sous tous les angles, aller chercher sa qualification sans rien pouvoir lui opposer
Pau-Orthez à la maison
Pour le deuxième match de ces quarts de finale, la salle s'était copieusement garnie pour accueillir l'équipe recevant Pau-Orthez, dans un duel au couteau avec le champion de France Cholet.
Porté par le public et par l'enje, l'Elan Béarnais a pris le match en main pour rapidement prendre le score. Mais les Choletais, sans s'affoler, ont fait valoir leur expérience pour revenir petit à petit dans la partie, grâce une connexion Mejia-Robinson performante. Les deux équipes sont longtemps restées au coude à coude et Pau-Orthez atteignait la pause avec un petit point d'avance (35-34). Cholet appuyait sur l'accélérateur après le repos, obligeant les Palois à multiplier les fautes. Robinson (16 pts)et Nelson en profitaient pour creuser un léger écart mais Mendy et les tirs à trois points de Maravic permettaient aux Palois de reprendre l'avantage ((58-56) avant le dernier quart-temps. La deuxième période fut aussi intense, et si les Choletais prenaient l'avantage, l'écart ne dépassait pas 4 points. Plus solides aux rebonds, notamment avec Falker, les champions de France semblaient maîtriser la situation.. Mais les Palois n'abdiquaient pas, revenant au contact avec deux paniers à trois points consécutifs de Maravic, puis après une nouvelle accélération choletaise, ils recollaient encore dans un match très intense et très ouvert. Le chassé-croisé était incessant, Pau-Orthez revenant à la hauteur de Cholet grâce à Taylor et Rimac, qui répondaient aux actions tranchantes de Mejia, auteur d'un trois points à 38 secondes pour l'égalisation (76-76) Tout s'est joué dans les dernières secondes avec un dernier panier de Joseph.
Cholet a certes résisté, on n'en attendait pas moins du champion de France, mais n'a jamais paru en mesure de prendre véritablement l'ascendant, et de creuser l'écart sur
l'Elan béarnais. Il a craqué à quelques secondes de la sirène sous les coups de boutoir de Taylor et les tris primés de Maravic, qui ont montré une belle abnégation et une belle volonté, laquelle s'est renforcée au fil des minutes lorsque le score n'a pas enflé. Les Palois y ont cru et se sont battus jusqu'au bout pour l'emporter.
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