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Le Mans en finale de la Leaders Cup

Malgré un tableau difficile, Le Mans s'est hissé en finale de la Leaders Cup. Vainqueur de Limoges après prolongation vendredi, le MSB a cette fois dominé Strasbourg 87-74 avec un DaShaun Wood (22 pts) de feu. Dans l'autre demi-finale, Nanterre a dominé son voisin Paris-Levallois 80-73.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 4min
Duggins (Le Mans) (DENIS LAMBERT / MAXPPP)

Sur la lancée de sa fin de match contre Limoges, Le Mans a étouffé Strasbourg dans une demi-finale pleinement maîtrisée. Une défense sarthoise de fer et un DaShaun Wood de haut vol. Pendant 20 minutes, le meneur américain a montré sa classe et sa vista. 20 points au compteur et des paniers décisifs pour mettre Le Mans sur orbite (44-31). Grâce à Thornton (14 pts) et Lacombe (15 pts), la SIG refaisait surface après la pause.

3e titre pour le Mans ?

Thornton ramenait le Alsaciens à trois points (64-67, 35e) mais le temps mort de JD Jackson relançait les Manceaux jusqu'au buzzer. Le Mans passait un 11-2 décisif. La SIG hachait la fin de match avec des fautes mais les bras sarthois ne tremblaient pas. Vainqueur par deux fois de la Semaine des As, Le Mans n'est plus qu'à une marche d'un 3e titre.

Nanterre arrache son billet face au PL

En finale, le MSB croisera le fer avec Nanterre. La JSF s'est démenée pour venir à bout de Paris-Levallois 80-73. Les Verts ont produit de gros efforts en fin de match alors qu'ils étaient menés 69-61. Jamais battu, Nanterre a passé un incroyable 17-2 dans le money-time (78-71) avant de contrôler la dernière minute.

Réac​tions

Pape Sy (arrière du Mans) : "C'est notre  marque de fabrique, on étouffe les autres. On a des joueurs très physiques. Il  fallait imposer notre agressivité en défense pour trouver notre rythme. On ne  pense pas à la fatigue. On s'est donné l'opportunité de jouer cette finale. On  va juste penser à bien s'appliquer sur chaque détail et à essayer d'aller  chercher la victoire. On a tous faim de titres. Et c'est vrai qu'il y a  quelques années que Le Mans n'en a pas eus."
   
J.D. Jackson (entraîneur du Mans) : "On a des joueurs très motivés. On a  été plutôt dominant dans tous les secteurs, mais on a perdu un peu trop de  ballons, parce qu'on a manqué de lucidité par instants. Je suis fier de notre  défense, de nos capacités physiques et de notre engagement collectif. Mais il  faut être fort des deux côtés du terrain et c'est notre cas. On a de très forts  joueurs de basket. Je suis très fier de l'ensemble de notre basket."
   
Vincent Collet (entraîneur de Strasbourg) : "C'est toujours une déception  quand on perd, mais on a été battu par meilleur que nous. On a eu le mérite de  s'accrocher et de chercher par tous les moyens à revenir. Mais on a fait du  chasse-patate tout au long du match. Notre défense a été trop permissive (sur  DaShaun Wood) en première mi-temps. On a manqué de jambes de manière presque  caricaturale en première mi-temps. Après certains s'y sont mis, d'autres moins."

Grégor Beugnot (entraîneur du  Paris-Levallois) : "Sur la fin de match, il n'y a plus de discipline, plus de  jeu d'attaque, plus du lucidité du tout. Il faut que cela nous serve de leçon.  Avec des fins de match comme ça, on n'a aucune chance. On a fait n'importe  quoi. C'est dommage car on a fait 35 minutes de bon basket."
   
Pascal Donnadieu (entraîneur de Nanterre) : "C'était important de rentrer à  la pause avec un écart pas trop conséquent. Ca m'a permis de dire aux joueurs  qu'on n'était pas loin et qu'avec un peu plus de discipline on pouvait faire la  différence. Si Paris n'a pas pu marquer à la fin, je pense qu'on y est un peu  pour quelque chose. On est monté en intensité. J'ai toujours considéré que Le  Mans était la meilleure équipe, la plus homogène, la plus complète, avec un axe  1-5 très fort et des joueurs très physiques."
   
Johan Passave Ducteil (pivot de Nanterre) : "On a retrouvé des valeurs un  peu perdues ces derniers temps : de l'enthousiasme, de l'agressivité et de  l'orgueil. On fait de grosses prestations collectives, avec de l'impact et  surtout beaucoup de solidarité. On peut compter sur tout le monde et c'est ce  qui fait notre force actuellement."

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