NBA : ne pas se louper, le leitmotiv des basketteurs français engagés dans le championnat nord-américain
Le championnat de basket le plus célèbre au monde, la NBA, reprend cette nuit. La France fait partie des plus gros fournisseurs de talents du championnat de basket-ball nord-américain. Mais cette saison, il y a du renouvellement parmi les "frenchies" engagés.
La NBA est de retour ... et les nuits blanches qui vont avec ! Le grand championnat de basket-ball nord-américain redémarre dans la nuit de mardi 22 décembre. Le contingent de joueurs français est cette saison encore important. Ils sont 11 sur la ligne de départ. Parmi eux on retrouve Rudy Gobert, Nicolas Batum ou encore Evan Fournier, pour les plus connus. Si Rudy Gobert vient de signer un nouveau contrat de cinq ans avec les Utah Jazz pour un montant record de 205 millions de dollars, la plupart de nos "frenchies" de NBA sont dans leur dernière année de contrat, et ne doivent pas se rater.
L'exigence du très haut niveau
Voir une bonne douzaine de joueurs français sur les parquets de NBA chaque année est devenu une habitude, presque un acquis. Pourtant, il y a de la casse cette saison. Adieu Joakim Noah et Ian Mahinmi qui faisaient partie des meubles. Pas plus de réussite pour les jeunes Jaylen Hoard ou Elie Okobo. Jouer en NBA, c'est bien, mais le plus dur, c'est d'y rester rappelle Georges Eddy, la voix du basket sur Canal +. "On ne sait pas toujours de quoi le lendemain sera fait", prévient-il.
"Il faut toujours être performant, toujours sur le qui-vive."
Georges Eddyà franceinfo
Le Journaliste sportif de Canal + poursuit. Pour lui, il faut être "prêt à montrer son talent dès qu'on en a la possibilité et [qu'on a] un peu de temps de jeu."
Pour autant, la France s'est taillée une solide réputation en NBA et un statut de fournisseur numéro un de talents. La preuve encore cette année avec Killian Hayes, Théo Malédon, Killian Tillie qui arrivent dans le grand monde. Malgré les pertes, il y a un roulement qui s'opère, et qui va fonctionner encore longtemps, assure George Eddy. "Maintenant, être formé en France, c’est beaucoup plus efficace que de passer par le système universitaire américain. Tout est organisé pour permettre aux jeunes talents en France d’éclore", explique-t-il. Il suffit de prendre l'exemple du phénomène Victor Wembanyama pour s'en convaincre. À 16 ans et avec son gabarit impressionnant (2m20), il fait les beaux jours de Nanterre mais il est attendu comme la 8e merveille du monde, dans deux ans, par la NBA.
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