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Basket : "Je ne m'inquiète pas du tout d'où je vais atterrir", assure Victor Wembanyama concernant son avenir en NBA

En conférence de presse après la victoire de Boulogne-Levallois contre Bourg-en-Bresse (93-82), dimanche, Victor Wembanyama a évoqué son avenir qui devrait s'éclaircir dans neuf jours avec la loterie de la draft NBA.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Victor Wembanyama face à Bourg-en-Bresse, le 7 mai 2023. (FRANCK FIFE / AFP)

A neuf jours de la loterie de la draft NBA, mardi 16 mai, qui devrait définir sa prochaine équipe dans la grande ligue nord-américaine, Victor Wembanyama ne semble pas perturbé. Dimanche 7 mai, il a livré une nouvelle grande prestation avec son club de Boulogne-Levallois dans une rencontre de la 32e journée de Betclic Elite, délocalisée à Bercy. Face à Bourg-en-Bresse (93-82), "Wemby" a inscrit 25 points, pris 10 rebonds et distribué 4 passes décisives. A l'issue de la rencontre, en conférence de presse, le prodige du basket français a évoqué son avenir.

Ces 15 000 personnes à Bercy ce dimanche pour un match de Betclic Elite, est-ce un avant-goût de ce qui vous attend ?

Victor Wembanyama : Ça a encore plus de valeur parce que c'est en France, c'est la première fois que je sentais autant d'émotion en voyant le nombre de personnes qui s'étaient déplacées. Quand je suis allé les voir à la fin, c'était émouvant. Je vois parfois des papas, des mamans qui veulent absolument une photo, même pas pour leurs enfants, juste pour eux. C'est marrant et ça fait plaisir.

À quel point avez-vous progressé cette année ?

Le fait que mes performances aient été constantes sur l'année, c'est la preuve d'une amélioration. Parce que les défenses se resserrent énormément et tentent de s'adapter à mon jeu de match en match. On le voit très bien, la grande majorité des joueurs qui mettent des 30 points en début de saison, ensuite ça chute à 15 points par match. (...) Une des clés de notre développement collectif va être l'utilisation des espaces, parce que les défenses prennent beaucoup de risques, notamment à cause de moi, pour défendre sur moi. Et ça laisse des espaces pour mes coéquipiers.

Avez-vous le titre de champion de France en tête ?

Oui, sinon j'aurais arrêté ma saison il y a six mois. Monaco, on voit au classement qu'ils sont en tête à distance du reste du championnat (cinq victoires de plus que Boulogne-Levallois, deuxième) mais notre but sera toujours d'aller chercher ce titre. Si les choses continuent ainsi, on ne les rencontrera qu'en finale et en un mois, beaucoup de choses peuvent changer. On peut beaucoup apprendre, notamment en playoffs.

Vous avez annoncé sur Twitter samedi que vous connaîtriez votre future franchise dans dix jours, racontez-nous cette épiphanie ?

Je me suis levé un matin en allant à l'entraînement, c'était le 6 mai. Je me suis que dans dix jours, j'aurais la révélation sur la suite de ma carrière. De jour en jour, je m'en rends compte un peu plus compte mais c'est seulement de l'excitation.

Ne pas avoir son destin entre les mains, avec la loterie de la draft de la NBA, organisée le 16 mai n'est-ce pas perturbant ?

C'est vrai que c'est spécial, je m'en rends compte quand j'essaie d'expliquer ce que c'est à des personnes qui ne sont pas basketteurs. Mais un joueur destiné à devenir un grand joueur, peu importe l'endroit où il tombe, ce sera le bon. C'est pour ça que je ne m'inquiète pas du tout d'où je vais atterrir. Peu importe, ce sera un bon endroit.

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