La NBA vers un "lockout"
Vingt-deux des trente franchises de la NBA qui participent au championnat disent perdre de l'argent et voudraient modifier le mode de gouvernance des clubs et de la rémunération des joueurs. Pour assainir une situation financière dans le rouge, 300 millions de dollars (environ 208 millions d'euros) de pertes pour la saison, la NBA veut notamment un plafond salarial fixe et des contrats non garantis et à durée plus brève. De leur côté, face aux propositions qui ont été formulées, les joueurs protestent contre la mise en place de ce nouveau "salary cap", qui vise à limiter davantage la masse salariale des équipes, et qu'ils considèrent préjudiciable pour une juste rétribution dans le cadre de l'évolution de leur carrière.
"Nous n'avons pas d'autre choix que de faire ce que nous préconisons", a expliqué David Stern, le patron de la NBA."Nous avons tenté sans succès de convaincre le syndicat. Il faut un retour sur l'investissement consenti. Je suis désolé que nos positions diffèrent tant, nous avons une énorme divergence philosophique"
Les deux camps sont donc chacun sur leur position ne sont pas parvenus à trouver un terrain d'entente malgré la menace de grève qui pesait sur les négociations "Cela fait deux, trois ans que j'attends le lockout. Maintenant on l'a. (...). Demain ce sera effectif" a déclaré Billy Hunter, le président du syndicat. La solution serait que la raison l'emporte d'ici les tous prochains jours pour que joueurs et propriétaires trouvent un terrain d'entente. Ce qui ne paraît guère e envisageable à court terme.
Faute d'accord, les propriétaires pourraient interdire aux joueurs l'accès à leurs installations sportives et le contact avec leurs entraîneurs, et les contraindre à prendre en charge leurs police d'assurance-santé, a précisé Stern.
Le plus grand championnat de basket au monde risque désormais de connaître sa première interruption depuis la saison 1998-1999. Chaque équipe n'avait alors pu disputer que 50 matches, au lieu des 82 habituels, durant la saison régulière.
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