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La saison régulière NBA en huit faits marquants

Six mois de compétition, 30 équipes, 1230 matches au total : la saison régulière NBA 2012-2013 s'est achevée cette nuit de l'autre côté de l'Atlantique. A 3 jours des playoffs - grande explication finale entre les 16 franchises qualifiées - où le Heat, le Thunder et les éternels Spurs feront figure de favoris, retour sur les huit évènements à retenir de cette saison régulière.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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1.  L'incroyable série de victoires de Miami

Champions NBA en titre, les coéquipiers d'un LeBron James étincelant ont réalisé la saison parfaite. 66 victoires en 82 matches, quasi-intouchable à domicile (37-4), le Heat aborde les phases finales avec l'étiquette de grandissime favori à l'Est. Point d'orgue de leur parcours : une série folle de 27 succès consécutifs entre le 3 février et le 27 mars. En passant deux mois sans perdre le moindre match, la franchise floridienne échoue aux portes d'un record qui semblait jusqu'alors imbattable (les 33 victoires de rang des Lakers en 1971). Historique.

2.  Lillard, un rookie record

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On attendait Anthony Davis, premier choix de la Draft 2012 et membre de Team USA aux Jeux de Londres. Annoncé d'avance comme le vainqueur du trophée récompensant le rookie de l'année, le jeune intérieur est rapidement passé dans l'ombre des exploits individuels du débutant de Portland, Damian Lillard. A 22 ans, le meneur monté sur ressorts a enchaîné les cartons offensifs (35 points à San Antonio, 37 à Golden State, 38 face aux Lakers) et achève sa première année dans l'élite en battant le record du nombre de tirs à trois points réussis par un joueur des Blazers en une saison. Un futur grand, qui malgré l'apport de Nicolas Batum à ses côtés, ne jouera pas les phases finales.

3.  Les Knicks, c'est pour de vrai

Avec 54 victoires, les Knicks de New York signent leur meilleur bilan en saison régulière de ces 16 dernières années. La mythique franchise, qui avait fait son retour en playoffs en 2011, a consolidé encore son statut de poil à gratter à l'Est en se hissant à la deuxième place de la conférence, juste derrière Miami. Sans Stoudemire qui n'aura même pas joué 30 matches cette saison, les pensionnaires du Madison Square Garden ont appris à défendre sous les ordres de Mike Woodson. Face aux redoutables Celtics de Boston, Carmelo Anthony (meilleur marqueur NBA avec 28,7 points par match) tentera de ramener les Knicks au second tour, ce qui n'est plus arrivé depuis la saison 1999-2000.

4.  L'année cauchemardesque des Lakers

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On pensait que leur pré-saison (8 défaites en autant de rencontres) n'était qu'un faux pas, le temps que les automatismes se créent au sein de cet effectif royal. Il n'en a rien été : toute la saison, les pourpre et or ont été à la traîne, incapables de se mettre en rythme et de gagner avec régularité. Depuis le départ du coach Mike Brown après 5 rencontres jusqu'à la rupture du tendon d'Achille de Kobe Bryant la semaine dernière, en passant par les pépins physiques de Pau Gasol et Steve Nash, tout a sonné faux cette saison dans la mythique franchise de Los Angeles. Les Lakers ont certes arraché de justesse leur qualification en playoffs aux dépends du Jazz, mais on ne donne pas cher de leur peau, sans leur star et face aux Spurs de l'inusable duo Tony Parker (20,3 points, 7,6 passes) - Tim Duncan (17,8 points, 9,9 rebonds). A moins d'une réaction d'orgueil...

5.  L'absence de Derrick Rose

Victime d'une rupture des croisés le 28 avril 2012, lors du premier match des derniers playoffs, le MVP 2011 devait faire son retour au courant de cette saison. Il n'est jamais revenu, et ne jouera vraisemblablement pas jusqu'au début de l'exercice suivant, justifiant son absence prolongée par un cruel manque de confiance, malgré sa guérison. Sans lui, les Bulls ont réalisé une saison irrégulière (5e à l'Est), mais notamment marquée par la progression du nouveau All-Star Joakim Noah (12,1 points, 11,3 rebonds, 4,0 passes). On attend aussi toujours le retour du géant Andrew Bynum (Philadelphie), gêné par d'incessantes blessures aux deux genoux.

6.  Curry et Harden dans la cour des grands

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Leaders des deux équipes surprises de la conférence Ouest, Stephen Curry (Golden State, 25 ans) et James Harden (Houston, 23 ans) ont visiblement passé un cap. Le premier, enfin laissé tranquille par une cheville fragile, a battu le record NBA du nombre de paniers à trois points marqués en une saison, et a réalisé le chef d'œuvre offensif de l'année (54 points au Madison Square Garden fin février). Le second, transfuge d'Oklahoma City, a brillamment porté la meilleure attaque de la ligue sur ses épaules. Résultat : ni les Warriors (6e) ni les Rockets (8e) ne prendront de vacances anticipées.

7.  Les débuts réussis des Nets à Brooklyn

​Habitués aux bas-fonds du classement depuis le départ de Jason Kidd il y a cinq ans (70 défaites en 2009-10), les Nets ont pris une nouvelle dimension médiatique, économique et sportive en déménageant de New Jersey à Brooklyn l'été dernier. Dans une salle flambant neuve et grâce aux investissements du milliardaire russe Mikhail Prokhorov, la franchise affiche un joli bilan (49-33). Tout n'a certes pas été parfait pour cette première dans l'arrondissement new yorkais (limogeage du coach Avery Johnson), mais les Nets intègrent le top 4 de la conférence Est. Pari gagnant.

8.  Dallas à la trappe pour la première fois en 13 ans

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Dirk Nowitzki a tout tenté. Il a même proposé à ses coéquipiers de se laisser pousser la barbe tant que les Mavs n'afficheraient pas un bilan équilibré. Peine perdue : si l'Allemand a pu se raser le week-end dernier, la réaction des siens était bien trop tardive pour que Dallas accroche les playoffs. Dixième de la conférence Ouest (41-41), la franchise voit donc sa saison se terminer prématurément. La dernière fois que c'est arrivé, "WunderDirk" n'était qu'un jeune sophomore de 21 ans…

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