LeBron James fait vaciller Golden State
Ses Cavaliers ont craqué en prolongation et comme si l'issue de cette rencontre n'était pas assez cruelle pour "LBJ", il a vu son coéquipier Kyrie Irving (23 pts) quitter le terrain en boitant et il l'a retrouvé dans les vestiaires au bord des larmes et incapable de marcher. Cleveland a pourtant fait la course en tête pendant l'essentiel de la rencontre, avant de s'écrouler dans la prolongation où les Cavaliers n'ont marqué que deux points. Les "Cavs" qui disputent la deuxième finale de leur histoire et visent un premier titre, ont compté jusqu'à treize points d'avance (26-13) dans le premier quart-temps, mais ont vu les Warriors revenir à leur hauteur durant la deuxième période (36-36, à quatre minutes de la fin de la période).
'On a toujours notre chance'
Les deux équipes sont alors restées dos à dos, incapables de prendre plus de quatre points d'avance. A 24 secondes de la sirène (98-98), Cleveland a eu la balle de match en main, mais "King James" qui dispute sa cinquième finale consécutive, a raté sa tentative à trois points, ce qui a envoyé les deux équipes en prolongation. Les Warriors ont alors pris l'ascendant grâce à quatre lancers francs consécutifs de Stephen Curry, meilleur joueur de la saison, et un tir primé d'Harrison Barnes. Cleveland, complètement déboussolé après la sortie d'Irving, ne s'en est pas remis et a laissé les spectateurs de l'Oracle Arena qui attendaient une finale NBA depuis 1975 fêter cette victoire comme si elle leur avait offert le titre. "La blessure de Kyrie (Irving) est bien sûr un gros coup dur pour notre équipe, mais s'il ne devait pas jouer le match N.2, il y aura quelqu'un pour le remplacer, on a toujours notre chance", a assuré James. "Nous devrons tous être meilleurs dès le prochain match, moi y compris", a martelé le double champion NBA.
James domine Curry
S'il a remporté son duel à distance face à Stephen Curry, limité à 26 points, si Timofey Mozgov (16 pts, 6 rbds) et Tristan Thompson (15 rbds) ont fait souffrir les Warriors, la clef de ce match N.1 était entre les mains des remplaçants. Ceux de Golden State ont apporté 34 points, dont 15 par Andre Iguodala précieux également au marquage de James, quand la contribution du banc de Cleveland s'est limitée à neuf petits points. "C'est ce qui a fait la différence", a regretté David Blatt, l'entraîneur de Cleveland qui, comme son homologue de Golden State Steve Kerr, a fait ses débuts en NBA cette saison. "On est aussi sortis du temps réglementaire atteints moralement et physiquement, en ayant perdu de vue la stratégie qui avait si bien fonctionné jusque là", a-t-il poursuivi. Cleveland doit maintenant relever un sacré défi lors du match N.2, dimanche toujours à Oakland et peut-être sans Irving.
Golden State est impérial à domicile où il n'a concédé que trois défaites cette saison. "C'était pour nous tous notre premier match dans une finale NBA, on était un peu impressionnés", a admis Stephen Curry pour expliquer le début timide de son équipe. Le meneur des Warriors est le premier MVP à remporter le match N.1 d'une finale NBA depuis Tim Duncan en 2003 et tous ses prédécesseurs ont fini par remporter le titre.
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