NBA - Aucun accord en vue
Le patron de la NBA David Stern avait donné jusqu'à mercredi aux joueurs pour accepter une nouvelle offre émise samedi. L'ultimatum a expiré mais Stern a décidé après 12 heures de discussions qu'il "était temps de marquer une pause" et que les négociations reprendraient "jeudi midi"."Je ne peux lire ni signe optimiste ni signe pessimiste. Nous n'avons pas échoué, nous n'avons pas réussi. Nous sommes juste là", a déclaré David Stern après la réunion avec les joueurs. "Nous ne pouvons pas dire qu'il y a eu des progrès significatifs aujourd'hui. Nous allons revenir et nous verrons s'il est possible de faire un effort pour trouver une solution", a indiqué pour sa part Derek Fisher, le représentant des joueurs.
Les deux parties s'opposent principalement sur deux points: les modalités de plafonnement de la masse salariale des clubs (salary cap) et le partage des quelque quatre milliards de dollars de revenus annuels de la NBA. Dans le précédent accord collectif de travail (CBA), dénoncé le 1er juillet, les joueurs touchaient 57% de ces revenus. Les propriétaires veulent mettre le curseur à 50-50 mais les joueurs ne veulent pas descendre sous les 52,5%. Une différence qui équivaut à une somme d'environ 100 millions de dollars par an.
Au total, 221 matches ont déjà été annulés, soit toutes les rencontres de la saison régulière du mois de novembre. C'est la deuxième fois dans l'histoire de la NBA qu'un conflit du travail empêche la tenue d'une saison pleine. En 1998-1999, la saison régulière avait été réduite à 50 matches par équipe et n'avait commencé qu'en février 1999, après 204 jours de lock-out. Mercredi marquait le 132e jour du présent conflit.
Le lockout signifie que les clubs ne peuvent plus mener de négociations pour des transferts ou faire signer des joueurs agent libre, que les joueurs ne sont plus payés, qu'interdiction leur est faite d'accéder aux installations sportives de leur club et d'avoir des contacts avec leur entraîneur.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.