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NBA : des coups de sifflet puis des coups d'éclat, débuts officiels contrastés pour Victor Wembanyama

La nouvelle star du basket français a été longtemps pénalisée par les fautes, avant de se montrer à son avantage en fin de match, sans parvenir à porter ses San Antonio Spurs à la victoire.
Article rédigé par franceinfo: sport, Loris Belin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Victor Wembanyama au terme de son premier match officiel avec les San Antonio Spurs, le 25 octobre contre les Dallas Mavericks (RONALD CORTES / AFP)

La découverte des choses sérieuses en NBA n'aura pas été un long fleuve tranquille pour Victor Wembanyama. L'intérieur français n'a pu éviter le revers de sa nouvelle formation, les San Antonio Spurs, qui l'avaient retenu au premier choix de la dernière draft NBA, contre les Dallas Mavericks (126-119) mercredi 25 octobre. L'ancien joueur des Metropolitans 92 n'a pas pesé sur les trois premiers quart-temps du match, avant de signer une fin de rencontre de premier plan (15 points, 5 rebonds, 2 interceptions, mais 5 balles perdues).

L'"alien" Wembanyama est longtemps redescendu sur terre. Contre les Mavericks, "Wemby" a ressemblé à un jeune débutant à l'heure de la rentrée des classes, avec son lot de pression et de maladresses. Dans le ton au tir extérieur comme au contre sur la star Kyrie Irving dans le premier quart-temps, l'ailier-fort a (trop) vite disparu du parquet pour avoir rapidement empilé les fautes dispensables. Volontaire mais parfois un peu naïf défensivement, Wembanyama n'aura disputé que 23 minutes sur les 48 du match. "J'ai peut-être voulu trop bien faire, je n'ai pas mis mon énergie dans les bonnes choses, a-t-il réagi en conférence de presse. Je n'ai pas besoin de mettre autant d'énergie en défense."

En difficulté face à un adversaire moins grand mais plus physique

Il a pu constater toute la différence entre le jeu européen et celui pratiqué outre-Atlantique, bien plus rapide et athlétique. Le néo-Texan a ainsi souffert face à l'ailier de Dallas Grant Williams, petit mais très costaud et dur. Victor Wembanyama s'est montré frustré de ne pouvoir s'exprimer offensivement. Ce qui ressemblait alors à une première franchement manquée a pris une autre allure en à peine trois minutes.

De retour en jeu à sept minutes de la fin avec ses cinq fautes (la sixième aurait été synonyme d'exclusion définitive), Wembanyama a fait l'étalage de ses qualités en attaque, de sa réussite au shoot  - 3/5 à trois-points mercredi - à son avantage de taille bien exploité. Ses neuf points marqués ont fait croire à la victoire des Spurs, dans un match jusqu'alors inabouti. Mais oublié dans les derniers instants par ses coéquipiers, le Français n'a pu qu'être spectateur de la série décisive de Dallas, emmené par le chef d'orchestre slovène Luka Doncic, comme souvent épatant (33 points, 14 rebonds et 10 passes décisives).

Victor Wembanyama n'aura pas autant noirci la feuille de statistiques. Mais il aura eu un premier aperçu assez fidèle de ce qui pourrait être au menu de sa première saison en NBA : des attentes XXL du public et des observateurs, des adversaires prêts à lui voler la vedette. À lui de faire parler désormais sa faculté de progression et de compréhension du jeu. San Antonio reçoit les Houston Rockets, balayés à Orlando (116-86) pour leur premier match de la saison, dans la nuit de vendredi à samedi.

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