NBA : LeBron James, un avenir en questions
A peine terminée, déjà oubliée ? Écrasés par les Golden State Warriors 4-0, les Cavaliers de Cleveland vont vite tenter d'oublier cette finale. Une cuisante défaite qui pourrait sonner le glas de la deuxième aventure de LeBron James chez lui, à Cleveland, qu'il avait quitté en 2010 puis retrouvé en 2014. Lassé de buter sur les Warriors, affublé d'un "supporting cast" douteux pour un prétendant au titre, le "King" semble en fin de cycle. Un départ oui, mais pour aller où ?
Le principal intéressé dit ne pas encore le savoir. Réponse attendue autour du 9 juillet si l'on se fie aux précédents de 2010 (Emission de TV "The Decision", encore régulièrement moquée, pour son départ à Miami) et de 2014 (Le retour à la maison).
Philadelphie, Houston, Lakers...
A-t-il joué son dernier match avec Cleveland ? La question lui a été posée dès son arrivée en conférence de presse et sa réponse a le mérite d'être claire : "Je ne sais absolument pas au moment où je vous parle (...) je n'ai pas la réponse". De quoi inquiéter, comme de rassurer, les supporters de Cleveland à qui il a offert le titre tant attendu en 2016. De quoi donner quelques espoirs aux dirigeants de Houston, de Philadelphie ou des Lakers qui rêvent de le recruter.
Une chose est sûre, le "roi" consultera sa famille : "Mes garçons (13 et 10 ans) étaient beaucoup plus jeunes la dernière fois il y a quatre ans (pour le retour à Cleveland en 2014, NDLR), il faut que je comprenne où ils en sont", a-t-il expliqué. "Ma famille a une grande part dans ma carrière, dans ce que je vais décider, et cela continuera", a insisté le natif d'Akron.
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"Win now" ou retour à zéro ?
C'est peut-être la seule certitude dans sa réflexion : "King James" ne semble pas prêt à rejoindre une équipe en reconstruction ou partant de zéro, ou presque, comme il l'a fait à Miami en 2010 ou en 2014 pour son retour à Cleveland. "Ce n'est certainement pas la situation la plus confortable, pour que cela marche, il faut avoir la chance que tout le monde soit en bonne santé, pour construire cette entente et camaraderie sur le parquet", a-t-il expliqué.
A 33 ans, il n'a plus de temps à perdre s'il veut ajouter quelques lignes à son palmarès qui comprend trois titres NBA, quatre trophées de MVP, une flopée de records, mais aussi six finales, perdues à deux longueurs du "record" de Jerry West (8) quand Michael Jordan, à qui il est sans cesse comparé, a fait lui un sans-faute avec Chicago (6 finales, 6 titres).
Une réflexion qui pourrait exclure de fait les Lakers qui ne se sont toujours pas remis de la fin de l'ère Kobe Bryant et n'ont plus participé aux play-offs depuis 2013. En revanche, Houston où joue son grand ami Chris Paul, a une équipe pour régner sur la NBA : les Rockets ont fait trembler Golden State en finale de conférence Ouest (4-3). A moins que Philadelphie, défait en demi-finale de conférence par Boston, ne s'invite dans la danse. Avec un trou au poste 3, l'apport de James autour de Joël Embiid et Ben Simmons pourrait être dévastateur. Suffisant pour contrer les Warriors ?
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