NBA : les Lakers de Lebron dominent les Bucks de Giannis
Les Lakers ont remporté ce samedi le duel des leaders de conférences face à Milwaukee, portés par LeBron James en mode "King", qui a marqué des points face à Giannis Antetokounmpo, pourtant favori dans la course au MVP. Après la défaite concédée avant Noël dans le Wisconsin, où Antetokounmpo avait impressionné, L.A. a répondu en égalisant à 1-1 en saison régulière. Il faudra désormais attendre de voir les deux équipes éventuellement se qualifier pour les finales en juin, pour connaître le fin mot de l'histoire.
La route est encore longue, mais dans un match où chacun a imposé une haute intensité défensive, la différence s'est faite au talent. Et dans sa panoplie basket, LeBron James a fait montre d'un tout petit plus de variété et d'efficacité que le "Greek Freak" de Milwaukee sur ce match."MVP! MVP!", le Staples Center n'a évidemment pas manqué de ponctuer les actions de classe de l'idole des lieux, auteur de 37 points (8 rbds, 8 passes, 3 interceptions), mais aussi de gestes défensifs importants sur son rival grec, tout en allant chercher des paniers compliqués comme ce double-pas au 4e quart-temps, après lequel le ballon a roulé trois fois sur l'arceau avant de rentrer.
"Je suis extrêmement fatigué", a soufflé James après le match où il a passé la barre des 34.000 points en carrière. "Giannis est un si bon joueur. Je voulais juste faire en sorte qu'il ait une présence face lui et jouer dur sur lui." Discret jusque-là, Anthony Davis a eu la bonne idée de se réveiller dans le money-time avec 14 points inscrits sur ses 30 au total (9 rbds). Un peu plus esseulé au sein des Bucks, Antetokounmpo n'a absolument pas démérité (32 pts, 11 rbds, 6 passes), mais ses trois lancers francs manqués dans les deux dernières minutes ont été préjudiciables. Tant est si bien que Milwaukee, toujours largement en tête à l'Est, atteint la barre des 10 défaites (53 victoires). Les Lakers eux engrangent leur 48e succès (13 revers) et doivent à présent se tourner vers leur troisième "bataille de L.A." dimanche face aux Clippers, qui mènent 2-0 dans leurs confrontations.
Utah enchaîne
Après s'être imposé à Cleveland et New York, le Jazz a remporté une victoire plus significative à Boston (99-94), un des cadors à l'Est, certes brinquebalant depuis sa défaite mardi face à Brooklyn qui avait effacé 21 points d'écart avant de s'imposer en prolongation.Ce quatrième succès de rang, Utah le doit au réveil de celui qu'on attendait plus à pareille fête : Mike Conley. Recruté à l'intersaison, l'arrière, certes plombé par des blessures, a été loin d'avoir le rendement attendu. Mais ses 25 points (à 9/16, 5 passes) démontrent qu'il semble retrouver la forme au meilleur moment, à un peu plus d'un mois des play-offs.
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Rudy Gobert a contribué à la victoire avec 9 points seulement mais à 100%, agrémentés de 7 rebonds et 3 contres. Utah, qui finira son road-trip samedi à Detroit, conserve seul la 4e place à l'Ouest (40-22), juste devant Houston. Boston demeure 3e à l'Est, puisque Miami, battu à New Orleans (110-104) a encore montré sa dichotomie: quasi intraitable chez lui, friable à souhait hors de ses bases. A moins de vingt matches de la fin de la saison régulière, la bataille fait rage à l'Ouest pour le dernier sésame ouvrant la voie aux play-offs. La défaite de Memphis à Dallas (121-96) ne prive pas pour l'heure les Grizzlies de ce dernier ticket. D'autant que Portland (9e), malgré le retour de Damian Lillard (24 pts), a été défait à Phoenix (127-117).
Derrière à la 10e place, se trouve Sacramento qui ne jouait pas et voit se rapprocher New Orleans (11e). Le grand perdant du jour est San Antonio, en déroute à Brooklyn (139-120) qui a encore pu compter sur Caris LeVert, auteur d'un triple-double (27 pts, 11 rbds et 10 passes) après ses 51 points passés mardi à Boston. Gregg Popovich qui retrouvait le banc après avoir manqué le précédent match n'a pas vraiment apprécié, mais il n'a rien perdu de son humour légendaire en évoquant la première victorieuse de Tim Duncan, sur le banc, mardi à Charlotte: "je crois qu'il a dit +une fois ça suffit, je ne veux plus faire ça+".
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