NBA - Manu Ginobili prend sa retraite des parquets, une page se tourne à San Antonio
Ils étaient les trois gloires de San Antonio. Ils avaient même réussi à faire oublier L'Amiral, David Robinson, l'élégant intérieur des Spurs qui était parvenu à hisser la franchise au sommet de la NBA pour la première fois de son histoire, en 1999. Manu Ginobili, avec Tony Parker et Tim Duncan, formaient un trio infernal. Ensemble, ils ont conquis quatre titres NBA. Sur les 5 de la franchise texane. Et l'Argentin, loin des standards athlétiques, a fait planer la magie au-dessus des cercles durant seize années.
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Un palmarès exemplaire
Venu de Bologne en 2002, l'Argentin ne faisait pas partie des premiers choix de la NBA. Drafté en 57e position par San Antonio en 1999, il a fait mentir tous les spécialistes outre-Atlantique, sauf un: Gregg Popovich. L'emblématique coach des Spurs, l'a laissé éclore en Italie avant de le ramener au Texas, dans le sillage de Tony Parker, drafté en 19e position en 2001. Ce joueur longiligne mais extraordinairement créatif ne lui a jamais fait regretter son choix. Dans les airs ou à 3 points, il lui a donné raison. Il a disputé 1057 matches sous le maillot de San Antonio (dont 2018 en play-offs), pour établir des records pour la franchise aux tirs à 3 points (1495) et aux interceptions (1392). Deux fois All Star (2005 et 2011), quatre bagues de champion, avec lui, un match n'était jamais perdu. Avec TP, ils ont remporté 132 matches de play-offs: un record pour un duo.
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Vice-champion du monde en 2002 avec l'Argentine lors de l'épreuve planétaire jouée à Indianapolis, "El Manu" a réalisé une carrière hors-norme. Champion olympique en 2004 avec la sélection sud-américaine, le titre de MVP du tournoi en prime, Manu Ginobili était un joueur à part. Avec sa retraite, San Antonio tourne définitivement la plus belle page de son histoire. Deux ans après la retraite de Tim Duncan, quelques semaines après le départ de Tony Parker pour Charlotte, place maintenant à une nouvelle ère.
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