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NBA : Ricky Rubio, maestro du Jazz en playoffs

A 27 ans, le meneur espagnol du Jazz d’Utah découvre les playoffs cette saison. Face à Oklahoma City, il regarde l’ogre Russell Westbrook dans le blanc des yeux. Un constat difficilement anticipable tant l’écart entre les deux hommes en saison régulière paraissait colossal.
Article rédigé par Léo de Garrigues
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

“Je vais l’éteindre au prochain match” a prévenu hier Russell Westbrook . Il y a deux semaines, à l’entame des playoffs, le meneur du Thunder n’aurait sûrement pas parié son PEL sur le fait que Ricky Rubio puisse rivaliser avec lui. Lui, l’homme aux deux saisons consécutives en triple-double de moyenne, l’homme aux 37.4 points de moyenne l’an dernier lors de la série face à Houston. Lui, va devoir hausser son niveau de jeu défensif pour freiner Rubio.

Avec 20.3 points, 8 passes décisives et 8.3 rebonds de moyenne, l’Espagnol n’est pas encore au niveau de son adversaire (20.7 points, 10 passes et 11 rebonds), qui tourne encore en trois dimensions en post-season. Cependant, l’écart entre les deux hommes n’est pas si grand que ce que leur profil pouvait augurer.

Il ne se fait pas détruire par Russell Westbrook

En saison régulière Westbrook tournait à 25.4 points, 10.3 passes et 8.2 rebonds de moyenne par match. Surtout, son appétit pour les matchs à enjeu est connu comme le loup blanc. En témoigne sa série de l’an dernier face aux Rockets et l’augmentation de sa moyenne de points, passée de 26 en saison régulière à près de 38 sur la série. De l’autre côté, un Ricky Rubio vierge de tout match de playoffs et auteur d’une saison sans étincelle, à 13.1 points, 5.3 passes et 4.6 rebonds de moyenne. Rien de honteux.

Là où le premier déçoit légèrement par rapport aux attentes placées en lui (certes immenses), l’autre surprend en portant sur ses épaules son Jazz, bien aidé par la fougue de Donovan Mitchell et la solidité de Rudy Gobert. 5e à l’Ouest, Utah a déjà récupéré l’avantage du terrain en gagnant à Oklahoma City lors du match 2. Et Rubio n’est pas étranger à l’excellent début de playoffs de sa franchise.

Le meneur espagnol monte en puissance. Avant le match 4 cette nuit, il reste sur un triple-double à domicile lors du match 3, le premier en playoffs pour un joueur du Jazz depuis un certain John Stockton en 2001.

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