Rudy Gobert - Kevin Séraphin, les Big Men français ont la côte en NBA
Ils ne font pas beaucoup de bruit, moins que Tony Parker, Joakim Noah ou même Boris Diaw, mais les Français qui brillent depuis une bonne semaine en NBA ce sont eux: Rudy Gobert et Kevin Séraphin Arrivés sur la pointe des pieds, les deux big men connaissent une période faste. La plus belle de sa carrière pour Rudy Gobert, une sorte de résurrection pour Kevin Séraphin.
Gobert est dans le rythme du Jazz
Hier (dans la nuit de dimanche à lundi en France), Kevin Séraphin s'est fendu de 16 points, 5 rebonds et 2 contres dans la défaite des Wizards face à Phoenix. Le Guyanais répondait à la belle performance de son acolyte formé à Cholet lui aussi. Rudy Gobert avait réalisé l'un des plus beaux matches de sa jeune carrière NBA, lui aussi dans une défaite (86-104 face à Charlotte): 11 points, 12 rebonds (dont 5 offensifs) et 2 contres. Surtout, Gobert est resté 30 minutes sur le parquet. Une seule fois, il avait joué plus longtemps (31 minutes face à Toronto en février dernier). C'est dire si Gobert a pris du galon dans l'effectif du Jazz. Et pourtant la raquette de Salt Lake City est embouteillée. Derrière Enes Kanter et Derrick Favors, les deux titulaires, Gobert lutte pour ses minutes. Et le fait plutôt bien. Sa dernière Coupe du Monde réussie et un match remarqué face à l'Espagne en quarts de finale ont eu un bel écho outre-atlantique. Couplé à la progression logique d'un travailleur, le joueur du Jazz se fait une place dans la grande ligue.
Séraphin fait des miracles avec Washington
Pour Kevin Séraphin, le scénario est moins linéaire. A plusieurs reprises, il a montré l'étendue de ses qualités à l'Amérique. A plusieurs reprises ça n'a pas suffi pour lui assurer une place dans la rotation des Wizards. Il faut dire qu'à l'instar de celle de Utah, la raquette de la franchise de la capitale est ultra-concurentielle: Nene, Gortat, Gooden, Blair ou encore Humphries. Pas facile dans ces conditions de se faire une place. Séraphin y arrive tant bien que mal depuis dix jours et deux matches à 10 points ou plus (face à Phoenix donc et aussi face à Minnesota le 16 décembre).
Pour les deux joueurs le mois de décembre est un bon bol d'air. L'un comme l'autre ont amélioré leurs statistiques. Ne leur reste qu'à confirmer l'embellie pour terminer l'année en beauté et accrocher une place pour l'Euro 2015 qui pourrait bien marquer, déjà, l'apogée de leur carrière.
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