Cet article date de plus de dix ans.

Tony Parker rachète l'ASVEL

Actionnaire depuis cinq ans de l'ASVEL, Tony Parker a décidé de passer à la vitesse supérieure. Dans Le Progrès, il annonce qu'il est devenu actionnaire majoritaire du club, et en prendra la présidence la saison prochaine. "C’est un gros effort financier, mais c’est un projet qui me tient à coeur", a-t-il déclaré au journal.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"J’ai envie de profiter de la vague ultra positive qui porte le basket français depuis notre titre à l’Euro et de maîtriser tous les dossiers." Tony Parker avait toujours dit son intention de diriger un jour un club français. Depuis cinq ans, il était actionnaire de l'ASVEL, et même son vice-président. Cette fois, le N.9 des Spurs a décidé de changer de braquet. Après avoir parfois montré son impatience de voir ce club grandir, il se lance lui-même dans la bataille. "Oui je rachète l'ASVEL", a-t-il déclaré au journal Le Progrès. "Je serai actionnaire majoritaire et aurai presque tout. C'est un gros effort financier, mais c'est un projet qui me tient à coeur."

A bientôt 32 ans, TP franchit le pas et prendra la succession de Gilles Moretton, en poste depuis 13 ans qui "ne sera pas dans la nouvelle structure", précise-t-il dans L'Equipe: "Gilles Moretton m’avait promis qu’il me laisserait un jour le club. Je pense que l’heure est venue. J’ai envie de profiter de la vague ultra positive qui porte le basket français depuis notre titre à l’Euro et de maîtriser tous les dossiers." Dès la saison prochaine, il deviendra président du club, mais sera forcément assez loin de Villeurbanne.

Un budget en augmentation

Car Tony Parker n'est pas encore prêt à raccrocher ses chaussures et à revenir s'installer en France. ""J'aurais un bras droit et je vais mettre des personnes en place qui pourront s'occuper de la vie de tous les jours du club", explique-t-il dans L'Equipe. A son programme, il y a l'équipe de France, jusqu'en 2016 au minimum pour tenter d'accrocher enfin cette médaille olympique qu'il veut tant, mais aussi son équipe de San Antonio. Et puis, l'ASVEL: "Je veux jouer encore 5 ou 6 ans en NBA et ensuite je ferai ma dernière saison avec l’Asvel. Le rêve ce serait que je la fasse dans la nouvelle salle." Une nouvelle salle à la hauteur des ambitions de Parker, cela a toujours été une de ses grands objectifs depuis son arrivée dans le club de la région lyonnaise. Et son but, c'est bien sûr l'Euroligue, et donc les premières places en France. "Maintenant, c'est mes sous, c'est moi qui décide", lance le joueur dans L'Equipe, avec pour but de "devenir un des plus grands clubs en Europe. Que la marque ASVEL soit connue dans le monde."

Avec les rumeurs d'un possible rachat par les Qataris du Paris-Levallois pour en faire le PSG, le championnat de France pourrait alors se doter d'un beau duel national, pour retrouver ensuite les sommets de l'Europe.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.