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Trophées NBA : Notre 6e homme de l'année

MVP, meilleur défenseur, meilleure progression... La saison régulière NBA 2018-2019 touche à sa fin ce mercredi. L'heure pour nous de vous dévoiler nos lauréats pour chaque trophée décerné en fin de saison. On continue avec le trophée de Sixième homme de l'année (6th man), où un homme de la Cité des Anges a tué presque tout suspense tant son apport du banc est impressionnant encore cette année.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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La saison régulière de NBA touche à sa fin ce mercredi. Pour patienter jusqu'au début des playoffs samedi, Francetv sport vous propose les choix de douze journalistes de la rédaction pour les différents trophées NBA qui seront attribués sur ces 82 matchs écoulés. MVP (Joueur le plus important), DPOY (Meilleur défenseur), MIP (Meilleure progression), COY (Meilleur coach), ROY (Meilleur rookie) et enfin 6th man (meilleur sixième homme) : chaque jour, les votes de deux de ces six trophées vous seront dévoilés.

Pour ce deuxième trophée, place au sixième homme de l'année. Si ce trophée sacre principalement les meilleurs scoreurs en sortie de banc (Jamal Crawford, JR Smith, Lou Williams et même un certain James Harden), il a aussi dans le passé fait la part belle aux hommes à tout faire de leur équipe (Toni Kukoc, Manu Ginobili, Lamar Odom). Cette année, l'immense favori devrait faire le doublé et remporter un troisième statuette.

Les votes de la rédaction numérique

Lou Williams - Los Angeles Clippers : 

Par Théo Dorangeon

Cette saison, Louis Williams est entré dans l’histoire de la NBA. En mars, grâce à ses 34 points sur la tête de Boston, le fluet arrière des Clippers est devenu le meilleur marqueur de l’Histoire en sortie de banc, dépassant le père de Stephen, Dell Curry (11 154 points). En 74 matches disputés, Lou Williams n’a été qu’une seule fois dans le cinq majeur, le 7 avril dernier face à Golden State. Pourtant, il est le patron de la franchise californienne : meilleur marqueur et meilleur passeur. Le tout avec le quatrième temps de jeu de l’effectif.

Outre les statistiques, le joueur de 32 ans est le principal artisan de la qualification en playoffs des Clippers, que peu pensaient possible après le départ de Tobias Harris en février. S’il ne débute pas les rencontres, c’est lui qui les finit, en prenant les shoots décisifs lors des moments chauds. Déjà couronné en 2015 et 2018, Lou-Will peut décrocher un troisième titre de 6e homme de l’année, et revenir à hauteur de Jamal Crawford, recordman de la récompense (3 fois sacré).

Statistiques : 20 points (à 43 %), 2,9 rebonds et 5,4 passes, 0,8 interception et 0,1 contre en 27 minutes.

Domantas Sabonis - Indiana Pacers :

Par Adrien Paquier

Candidat au titre de meilleur 6e homme comme à celui de MIP, cela en dit long sur la très bonne saison de Domantas Sabonis. Pour sa troisième année NBA, la deuxième sous le maillot des Pacers, le Lituanien de 22 ans s'épanouit dans le système de la franchise d’Indianapolis. Depuis la blessure de Victor Oladipo en janvier, Domantas Sabonis a su jouer un rôle important dans l’équipe dirigée par Nate McMillan, qui lui a confié de plus en plus de responsabilités.

Remplaçant de Myles Turner et Thaddeus Young, Sabonis affiche des statistiques supérieures aux deux intérieurs titulaires. Dominant sous le cercle (meilleur rebondeur de l’équipe avec 9,3 ballons captés par match), adroit mais aussi capable de participer à la création du jeu, la large palette de l’intérieur de 2 mètres 11 lui a permis d’améliorer toutes ses lignes statistiques. Tout ça en débutant les rencontres sur le banc de touche.

Statistiques : 14,1 points (à 59 %), 9,3 rebonds et 2,9 passes, 0,6 interception et 0,4 contre en 25 minutes.

Spencer Dinwiddie - Brooklyn Nets :  

Par Mathieu Aellen

S'il n'a reçu aucun vote, il nous paraissait juste de mentionner Spencer Dinwiddie dans cette course. Lou Williams serait-il le grandissime favori si l'arrière des Nets ne s’était pas déchiré les ligaments du pouce, l’obligeant à manquer 14 matches durant le mois de février ? Une blessure venue couper le meneur de Brooklyn en plein élan.

Épanoui dans ce nouveau rôle de sixième homme, le back-up de D’Angelo Russell s’est révélé comme une arme essentielle dans le jeu offensif de Kenny Atkinson, avec le statut de deuxième marqueur des Nets et de leader du deuxième banc le plus efficace de la Ligue (47,6 points par match) derrière les Clippers. Avec 12 matches à plus de 25 points et malgré quelques performances marquantes, à l’image de son double-double sur la tête des Rockets mi-janvier (33 points, 10 passes), Dinwiddie ne repartira pas avec le trophée mais n’a pas tout perdu cette saison, paraphant une prolongation de contrat de trois ans en décembre dernier.

Statistiques : 16,9 points (à 45 %), 2,5 rebonds et 4,6 passes, 0,6 interception et 0,3 contre en 28 minutes.

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