Trophées NBA : Notre Défenseur de l'année
La saison régulière de NBA touche à sa fin ce mercredi. Pour patienter jusqu'au début des playoffs samedi, france.tvsport vous propose les choix de douze journalistes de la rédaction numérique pour les différents trophées NBA qui seront attribués sur ces 82 matchs écoulés. MVP (Joueur le plus important), DPOY (Meilleur défenseur), MIP (Meilleure progression), COY (Meilleur coach), ROY (Meilleur rookie) et enfin 6th man (meilleur sixième homme) : chaque jour, les votes de deux de ces six trophées vous seront dévoilés.
On commence par le trophée de Meilleur Défenseur de l'année. Souvent dévolu à un intérieur, il fait partie des trophées les plus respectés puisque son lauréat sacre souvent un spécialiste défensif plutôt qu'une superstar (Dikembe Mutombo, Ben Wallace, Tyson Chandler ou Joakim Noah plus récemment). Avec Noah (2014) et Gobert (2018), la France est la nation hors USA la plus représentée au palmarès depuis 1998 et Mutombo. Qui succédera au pivot du Jazz ? En attendant la NBA, notre rédaction a fait son choix.
Les votes de la rédaction
Paul George - Oklahoma City Thunder
par Théo Gicquel
Que Paul George soit le troisième extérieur depuis 2000 (après Artest et Leonard) à être sacré défenseur de l’année en juin prochain tiendrait presque du miracle tant le trophée est confisqué par les intérieurs. Pourtant, George a reçu nos faveurs face à Gobert et Antetokounmpo. Il a réalisé sa meilleure saison aux interceptions (leader de la ligue avec 2,2/match) et n’a cessé de faire progresser OKC en défense : 10e à son arrivée, elle est cette année la 4e forteresse du pays.
Personnellement, c’est encore mieux : il a le 3e meilleur impact défensif parmi les 50 joueurs à plus de 32 min/match juste derrière… Antetokounmpo et Gobert. Une performance d’autant plus remarquable qu’en l’absence d’Andre Roberson, absent toute la saison, il s’est coltiné chaque soir le meilleur extérieur adverse. Tout en marquant 28,1 points par match, la deuxième meilleure moyenne derrière Harden. Cette année, George était absolument partout pour OKC, et surtout en défense. De quoi lui décerner notre titre de Meilleur défenseur de l'année.
Statistiques : 28,1 points (à 44%), 8,1 rebonds, 4,1 passes, 2,2 interceptions en 36 minutes de jeu
Rudy Gobert - Utah Jazz
par Quentin Ramelet
Le back-to-back pour Rudy Gobert ? C’est plus qu’envisageable ! Meilleur défenseur la saison dernière, le pivot du Jazz dispose de tous les arguments pour devenir le neuvième joueur à réaliser le doublé. La tour de contrôle de l’Utah a encore eu un rendement défensif impressionnant tout au long de cette saison régulière durant laquelle sa franchise est encore l’une des meilleures défenses de la Ligue (2e à l'évaluation défensive).
Nombreux, joueurs et coaches, s’accordent à dire que sa capacité à faire modifier la mécanique de shoot de son vis-à-vis est tout simplement hors-norme. L’entraîneur de Washington, Scott Brooks, l’explique parfaitement : « Cela aide d’avoir un pivot comme lui sur qui vous pouvez tout orienter. Car il vous pousse à prendre des shoots difficiles et ce ne sont pas les contres qui nous inquiètent, mais les shoots qui sont modifiés. » 4e meilleur rebondeur et 3e meilleur contreur de la NBA, Gobert est une véritable arme de dissuasion massive.
Statistiques : 15,8 points (à 67 %), 12,9 rebonds, 2 passes, 0,8 interception et 2,3 contres en 32 minutes de jeu
Giannis Antetokounmpo - Milwaukee Bucks
par Léo Anselmetti
Effrayant tant par son envergure que par sa mobilité et son intelligence de jeu, Giannis Antetokounmpo apparaît comme un candidat plus que sérieux pour le titre de meilleur défenseur. Le franchise player de Milwaukee, qui détient le meilleur bilan de la ligue, est autant à l’aise en défense individuelle que collective par ses compensations ou ses changements sur les écrans.
Son dernier duel face à James Harden le 26 mars dernier en a été l’ultime preuve : ses coéquipiers ont passé la rencontre à orienter le MVP en titre et meilleur scoreur de la ligue vers la raquette en lui empêchant tout tir extérieur afin qu’Harden vienne s’empaler sur les longs bras d’Antetokounmpo. Résultat ? 23 points mais à 9 sur 26 aux tirs pour le Texan et une victoire autoritaire de la franchise du Wisconsin (108-94).
Leader naturel de la défense des Bucks, l’ailier grec est le cœur de l’équipe qui encaisse le moins de points en NBA (104,5) tout en prenant le plus de rebonds (49,8). Le moins que l’on puisse dire est que si le Grec ravit ce trophée, difficile de dire qu'il sera volé. Le Greak Freak fait peur. Extrêmement peur.
Statistiques : 27,7 points (à 58%), 12,5 rebonds, 5,9 passes, 1,3 interception et 1,5 contre en 32 minutes de jeu
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