Washington Wizards, les invités surprises à l’Est
Si les Cavs, leaders à l’Est, restent sur trois défaites consécutives, du côté de Washington, c’est tout l’inverse : trois victoires d’affilée et même un bilan de 11-4 entre le mois de février et ce début mars.
Un back-court qualitatif et enfin quantitatif
Les raisons de cette forme ? D’abord un John Wall retrouvé à la mène : le poste 1 a scoré (21.5 points de moyenne) et énormément distribué (12.4 assists) durant cette période. Aujourd’hui 2e passeur de la ligue, mais également 2e intercepteur, le meneur est partout. Il a travaillé sa défense et oriente de plus en plus le jeu des Wizards. Pour preuve, il fait du bien à son équipe mais domine aussi le match car seul LeBron James (Cleveland, le 6 février) a terminé meilleur passeur d’une rencontre avec Wall sur le même parquet et sur la période donnée.
Autour de lui, ses coéquipiers lui donnent aussi des solutions de passe, notamment Marcin Gortat (11 rebonds de moyenne, 9e de la ligue, 3e à l’Est) sur les pick-and-roll, mais aussi Otto Porter Jr. derrière l’arc (45.3% de réussite, meilleur taux en NBA). Bradley Beal est quant à lui meilleur marqueur de la franchise d’un rien mais contribue lui aussi à la bonne forme.
Des arrivants et un calendrier intéressants
Peut-être aussi le résultat d’un bon travail en coulisses. Scott Brooks, coach du mois de janvier, continue de faire du beau travail sur le banc et bénéficie notamment d'une cartouche supplémentaire dégotée par son General Manager : le sniper de Brooklyn, Bojan Bogdanovic. Une assurance supplémentaire au scoring et des arguments venant d’un banc jugé parfois trop faible. Avec lui, toujours venant des Nets, le bon soldat Chris McCullough qui fera souffler dans la rotation. Cette dernière sera d’ailleurs importante à gérer dans le sprint final.
Le sprint donc et un élan à relativiser mais qui encourage tout de même avec, certes, des défaites contre les gros (vs. Cleveland, vs. Toronto) mais des victoires face à des adversaires abordables ces derniers jours (vs. Orlando, à Phoenix et à Denver). C’est pourtant bien ce genre d’équipes que Washington devrait affronter jusqu’à la fin de saison régulière. Des franchises à leur portée qui pourraient bien leur permettre d’accrocher leur premier top 4 – synonyme d’avantage du terrain en playoffs – pour la première fois depuis leur passage des Bullets aux Wizards.
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