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Noah: "Le but, c'est de gagner l'Euro"

Arrivé au rassemblement de l'équipe de France, Joakim Noah n'a pas perdu de temps pour afficher ses ambitions en Bleu, pour l'Euro qui débute à la fin août: "Il y a beaucoup de travail à faire. On a beaucoup de bons joueurs, mais ça ne veut rien dire. Il y aura des équipes qui jouent ensemble depuis très, très longtemps. Le but, c'est de gagner ce tournoi. Je ne serais pas là si je ne pensais pas qu'on avait une chance de gagner."
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3 min
 

- Qu'avez-vous fait depuis l'élimination de Chicago en finale de conférence NBA?
- "On a fait une grande saison, mais perdre contre Miami a été difficile. Il m'a fallu du temps pour récupérer mentalement. Je suis parti au soleil, à Hawaï. J'ai passé de bonnes vacances. Je reprends le travail aujourd'hui."

- Dans quel état d'esprit abordez-vous l'Euro et la préparation?
- "C'est excitant. Il y a beaucoup de travail à faire. On a beaucoup de bons joueurs, mais ça ne veut rien dire. Il y aura des équipes qui jouent ensemble depuis très, très longtemps. Le but, c'est de gagner ce tournoi. Je ne serais pas là si je ne pensais pas qu'on avait une chance de gagner."

- Que signifie pour vous le fait de porter le maillot de l'équipe de France?
- "Depuis que je suis parti aux Etats-Unis à l'âge de 12 ans, avec ma mère et ma soeur, je n'ai pas passé beaucoup de temps en France. Ce maillot représente pour moi ma grand-mère, ma tante, mon père. Ma famille, que je ne vois pas beaucoup pendant l'année. Ca fait partie de mon parcours. Je suis super fier de le porter. Je me souviens avoir eu du mal à obtenir le passeport français. Ca m'a pris des années."

- Le jeu européen diffère beaucoup du jeu NBA. Ne craignez-vous pas d'avoir du mal à vous adapter?
- "Je sais que le jeu est un peu différent. Mais c'est de la compétition et du basket quand même. J'espère gagner cet Euro."

- Il y a beaucoup d'attentes dans les médias autour de vous. Le redoutez-vous?
- "Ca ne me fait rien du tout. La seule chose qui m'intéresse, c'est que ma famille soit fière de moi. La pression médiatique, je connais ça depuis longtemps. Mon père est quelqu'un d'assez attendu. Je comprends assez bien ce que ça veut dire."

- Vous considérez-vous comme un leader au sein de l'équipe de France?
- "Tout le monde peut-être un leader. Pour moi, être un leader ça veut dire mouiller le maillot, pas être celui qui va parler à la presse. Quand je porte un maillot, je donne tout ce que j'ai à chaque fois."

- Mickaël Pietrus a dit que c'était votre équipe, et celle de Tony Parker et Nicolas Batum. Etes-vous d'accord?
- "Non. Le basket c'est un sport collectif. Ce ne sont pas juste deux ou trois joueurs. C'est toute une équipe, le staff. Tout compte pour être champion. Il faut rester ensemble dans les bons moments et les difficiles. C'est ça qui fait une bonne équipe."

- Comment considérez-vous Tony Parker?
- "Tony est quelqu'un qui a beaucoup d'expérience. Depuis des années il me dit de venir en équipe de France. C'est le meilleur Français qui ait jamais joué sur un terrain de basket . Mais surtout, c'est un très bon gars."

- Comment jugez-vous ce qui se passe concernant les assurances des joueurs NBA?
- "Parler des assurances, ce n'est pas vraiment ce que j'ai envie de faire. Mais c'est aussi la réalité de notre business. J'espère que ça se passera bien."

- Pourrait-on vous imaginer vous voir venir jouer en France si le "lockout" (grève patronale) se prolongeait en NBA?
- "J'ai toujours été quelqu'un qui reste concentré sur le moment. L'étape du moment, c'est cet Euro. J'ai de petits problèmes avec la cheville droite. Il faut que je m'en occupe. On verra après pour le reste."

- Participer aux JO, est-ce un rêve pour vous?
- "Les JO c'est le but. Mais pour y arriver, ça commence le 20 (juillet, au stage de Pau, Ndlr), avec une bonne concentration, une bonne mentalité."

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