Parker privé de derby
Au départ, le triple champion NBA voulait jouer samedi. Il a envoyé à temps tous les papiers nécessaires à la Ligue nationale et a même invité sa grand-mère paternelle de Chicago pour assister au match, aux côtés de ses parents. Mais l'assurance qui couvre son contrat de 50 millions de dollars avec San Antonio ne sera finalement pas prête et diffère les débuts de Parker à vendredi prochain et la venue du Paris-Levallois à l'Astroballe. "Je serai dans les tribunes à Roanne", confirme la star des Bleus qui, même en civil, peut s'attendre à être fêté comme une rock star pour le premier match de ProA dans la nouvelle Halle Vacheresse, portée à 5000 places cet été. "C'est comme une deuxième inauguration. On ne pouvait avoir meilleure affiche pour mettre à profit d'entrée notre bel équipement", a déclaré le président de la Chorale de Roanne, Emmanuel Brochot, au journal Le Progrès jeudi. Sur le terrain, l'absence de Parker permet à Roanne d'avancer comme favori d'un derby généralement chaud. La Chorale reste en effet sur une belle pré-saison lors de laquelle elle a notamment battu l'Asvel à deux reprises.
"On est pas trop mal pour un début de saison", convient l'entraîneur Jean-Denys Choulet, satisfait de ses recrues US John Holland et Andre Barrett, meneur passé par la NBA et Barcelone, et qui espère qu'elles vont contribuer à un climat plus sain dans le groupe que la saison dernière. Villeurbanne a misé de son côté sur la jeunesse, sachant que le club a dès le départ tenu compte d'une possible arrivée de Tony Parker , comme l'a expliqué jeudi l'entraîneur Pierre Vincent, sélectionneur de l'équipe de France féminine qui fera ses grands débuts sur le banc de l'Asvel samedi. Cette saison, Vincent a prévu de confier de grosses responsabilités à des jeunes comme Edwin Jackson, Kim Tillie, Paul Lacombe ou Léo Westermann. Capitaine à seulement 19 ans, Westermann, auteur de 18 points en une mi-temps face à Galatasaray en qualifications à l'Euroligue, incarne cette carte jeunes. Il jouera samedi son dernier match pour un bout de temps avec le numéro 9 sur le dos, maillot qu'il laissera ensuite à Tony Parker . "Je l'ai appelé pour savoir si cela ne le dérangeait pas. Il m'a dit que c'était un honneur de me le laisser", rapporte le "boss", ajoutant, en souriant, que Westermann n'avait de toute façon "pas vraiment eu le choix".
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