Play-offs : les forces en présence !
Les cotes
Cholet (*****)
On n'est pas deux fois de suite premier de la saison régulière par hasard. Cholet, champion 2010, a parfaitement géré son après premier titre et son beau passage en Euroligue. Avec peu de départ et des joueurs de grandes classes comme Mejia, Robinson ou Avdalovic, l'équipe d'Erman Kunter est armée pour réussir un doublé qui n'est plus arrivée en Pro A depuis Pau-Orthez (2003-2004). "On a fait la moitié du chemin, prévient le coach des Mauges. On attend notre adversaire. On aura l'avantage du terrain mais c'est tellement serré que ça ne veut rien dire. Il faut continuer à jouer et à défendre. L'infirmerie s'est vidée et on va être plus fort. Mais, il faut que tout le monde soit à 100 %." Seule ombre au tableau, les deux défaites concédées à domicile au printemps contre Chalon et Nancy. Une bonne piqûre de rappel que Cholet a reçu cinq sur cinq.
Villeurbanne (****)
Il y a eu un avant et un après Collet. Malgré son talent et ses principes de jeu collectif, Vincent Collet a fini par quitter le navire villeurbannais. Son message ne passait plus auprès de joueurs recrutés à bon prix mais dont l'investissement était quasi nul. Dans la charrette du coach sont venus s'ajouter AD Vassallo et Andrija Zizic, remplacés par Matt Walsh et Pops Mensah-Bonsu. Ces deux merveilles, associées à Jefferson, Hammonds et Gelabale, font du cinq majeur de l'Asvel le meilleur de Pro A. D'ailleurs, Villeurbanne est bien l'équipe en forme de cette fin de championnat avec 7 victoires sur les 10 dernières journées et 10 victoires pour 5 défaites sur les matches retour. Sixième de la saison régulière, l'Asvel est assuré d'éviter Cholet avant la finale. Mais pas Le Mans, sa bête noire cette saison.
Nancy, Gravelines, Chalon (***)
Ces trois-là ont lutté comme des chiens pour se faire une place dans le gotha français. S'ils n'ont cédé la première place qu'en fin d'exercice, ils n'ont jamais ménagé leurs efforts et assuré une saison régulière pleine de rebondissements. En pleine possession de leurs moyens, Nancy, Gravelines et Chalon ont une réelle chance d'accéder en finale. Après, sur un match, on sait que tout est possible.
Le Sluc a déjà goûté au titre en 2008.
Le BCM est lui mûr pour cueillir le premier titre de son histoire.
Déjà finaliste de la Coupe de France, l'Elan vit une très belle saison. Quand on a goûté à Bercy, on ne rêve que d'y retourner.
Le Mans, Roanne (**)
Si on se fie au classement de la saison régulière, Le Mans et Roanne n'ont quasiment aucune chance de remporter un nouveau titre national. En cause une instabilité chronique qui a mis les Foréziens hors du top 4 et les Manceaux très loin de leur ambition. Parti pied au plancher, Roanne a coincé après les As, notamment en raison du départ de KC Rivers à Bologne (et la fausse arrivée de Marcelus Kemp de
Bologne). Estampillé NBA, Ricky Davis est pourtant arrivé avec un beau pédigrée. La déception n'en sera que plus grande. Néanmoins, avec sa salle bouillante, la Chorale demeure un client à ne pas négliger. Au Mans, c'est l'inverse avec une salle plutôt tiède et une équipe qui peine à se faire respecter chez elle. Mais le MSB monte en puissance depuis quelques semaines et est très solide à l'extérieur. Son effectif de qualité, renforcé par Kakiouzis et Lewin, est de taille à se frotter aux meilleurs. Cholet est prévenu !
Hyères-Toulon (*)
Le HTV a d'ores et déjà réussi sa saison. Plus petit budget de Pro A, le club varois n'était pas attendu à pareille fête. Mais le sorcier Weisz a encore fait des miracles en appuyant son collectif sur les performances de Damir Krupalija et Rick Hugues. Malheureusement pour Hyères-Toulon, la blessure du Bosnien est un handicap trop important à surmonter. En son absence, le HTV n'a gagné qu'un match sur les six derniers. A moins que son remplaçant Dane Watts ne fasse des miracles, il n'y en aura guère sur la côte d'azur en play-offs.
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