Beugnot : "Paris, un projet motivant"
Objectif top 4
"Le projet m’a motivé. On m’a fait venir en me demandant de faire certaines choses pour le basket à Paris-Levallois : amener une certaine forme de stabilité dans l’évolution, la construction de notre formation, et faire grossir le club au niveau sportif pour jouer les premiers rôles. On veut monter dans le top 4 français dans les deux ans et éventuellement gagner des trophées, mais gagner en régularité : ne pas faire 3e, 12e, 5e…etc. Après, le championnat est très compliqué avec une douzaine d’équipes qui peuvent prétendre aux play-offs. On veut y être cette année mais il faut que la mayonnaise prenne. J’ai de la pression mais c’est intéressant".
Viser l’Euroligue à terme
"Ca va se faire progressivement même si on a déjà un peu plus de moyens que prévu. La première année devrait être la base de toute l’évolution future. On aimerait bien avoir des résultats dès cette année mais ce n’est pas une priorité. Les propriétaires n’ont pas envie de construire quelque chose d’éphémère. Si Paris réussit à être à un haut niveau, l’Euroligue viendra à Paris car ses dirigeants veulent voir cette compétition à Paris. Mais les instances internationales ne peuvent pas vous donner l’Euroligue si vous faites le yoyo permanent en championnat. Il faut donc déjà devenir une équipe dominante en Pro A. Mais je suis un coach, pas un magicien. Il faut du travail. Il faut de la sérénité sans s’installer dans le confort donc ça va prendre du temps".
La complicité avec Monclar
"On doit faire en sorte que l’équipe croit en ses moyens pour évoluer. C’est pour ça qu’on a pris de jeunes joueurs. Mais on a toujours des éléments expérimentés qui devront prendre leurs responsabilités sur les matches importants. On veut des ambitieux qui ne viennent pas à Paris pour le plaisir. Avec Jacques Monclar, ça se passe très bien. Chacun respecte l’autre parce qu’on se connait depuis des années. On a la même approche dans la gestion d’une équipe. Sur le recrutement de Nicolas Lang et de Daniel Ewing, on était tous les deux attirés par les profils des joueurs par exemple. Après, tout ce qui est technique, c’est moi. Gestion des individus, des comportements, de l’équipe…On a cette complicité, cette complémentarité avec Jacques, et on espère qu’il y aura une complicité entre le staff et l’équipe".
Paris et le Qatar
"J’ai eu la chance de commencer par Paris. Je ne vais pas dire que c’est un retour aux sources car le club est très différent de celui que j’ai connu au Paris-Racing entre 1989 et 1992. Là, c’est le Paris-Levallois. On vit plus sur Levallois. C’est plus la gestion d’un club de province. On a un outil de travail, tout est sur place, c’est quand même plus facile. Je ne suis pas venu pour les Qataris. On m’a dit qu’il était possible que les Qataris investissent dans le club un jour et qu’il fallait que je mette un projet en place. Je ne sais pas s’ils viendront dans deux ou trois ans et si je serais alors toujours en place. Maintenant, je pense qu’il y a une volonté de créer un grand club de basket à Paris. La démarche est intéressante".
Le rival Nanterre
"La rivalité avec Nanterre, c’est une bonne chose. Même si on se connait bien et qu’on est amis dans la vie, joueurs, coaches, c’est bien qu’il y ait une petite émulation au niveau des derbies. C’est valorisant pour les deux clubs parce qu’il y en a toujours un qui voudra prendre le dessus sur l’autre en terme de maturation de projet. J’ai connu ça à Lyon-Villeurbanne et à Châlon-Dijon : ça fait vivre une région pendant une semaine. C’est PSG-OM en foot. Si on peut avoir ça entre les deux clubs franciliens, c’est génial".
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