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Jeep Elite : la réaction d'orgueil de Monaco relance le suspense

Monaco a eu jeudi une belle réaction d'orgueil devant son public et face à l'Asvel, en s'imposant 97 à 62, en finale du Championnat de France de basket, après avoir perdu les deux premiers actes à Villeurbanne. A 2-1, le suspense est relancé dans cette série au meilleur des cinq manches, dont le quatrième aura lieu en Principauté samedi (20h30) et l'éventuelle "belle" mardi prochain dans le Rhône.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
  (VALERY HACHE / AFP)

Sur le parquet, le retournement a été complet par rapport aux deux premières rencontres maîtrisées par l'Asvel face à une "Roca Team" pas au niveau de ce qu'elle avait montré depuis l'arrivée de l'entraîneur serbe Sasa Obradovic au coeur de l'hiver. Portés par l'Américain Dee Bost (14 points en première période, 23 à la fin de match), les Monégasques se sont envolés dès le deuxième quart-temps (30-13) pour atteindre la pause avec 22 points d'avance. Au retour des vestiaires, les Villeurbannais se sont vite résignés, préservant leur influx pour la suite.

Pour les Monégasques, il était indispensable de montrer un visage plus conforme à leur standing. Ils avaient déjà commencé dans le dernier quart-temps du match 2 à l'Astroballe, mais un peu trop tard pour retourner la situation. A Gaston-Médecin, on a retrouvé Paul Lacombe (12 points) et Yakuba Ouattara (11 points), le pivot bosnien Elmedin Kikanovic (13 points) et d'une façon générale l'équipe agressive et inspirée qui avait été presque intouchable entre fin février et la finale (une seule défaite, à Villeurbanne, fin avril en saison régulière, d'un petit point). "On avait fait deux très mauvais matchs, on savait qu'il fallait se battre plus. Tout le monde avait mal joué, mais ce soir on a repris confiance", a commenté Bost au micro de RMC Sports.

Du côté de l'Asvel, seul le pivot Miro Bilan, discret lors des victoires, a surnagé (14 points) avec Amine Noua (12 points). Les Américains sont passés complètement à côté (13 points à eux cinq). "Ce n'était pas nous, on a été méconnaissable ce soir, à nous de nous remobiliser et de revenir avec la même intensité que dans les deux premiers matchs", a admis Noua.

Reste à savoir si le vent a durablement tourné. En tout cas, Villeurbanne se méfiera. En 2016, le club présidé par Tony Parker avait remporté son dernier titre (le dix-huitième) après avoir perdu les deux premiers matchs contre Strasbourg. La Roca Team reste elle invaincue à domicile sous la houlette d'Obradovic, soit onze victoires en onze matchs.

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