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Joseph Gomis suspendu six mois pour contrôle positif

Joseph Gomis, meneur de jeu du CSP Limoges est suspendu six mois suite à un contrôle antidopage positif après un match face à Villeurbanne le 29 mars dernier. L'ancien international français a reconnu s'être "auto-médicamenté" avec un produit interdit pour soigner une sinusite. Le président du club limougeaud Frédéric Forte s'est dit "solidaire" de son joueur quand le médecin trouve la sanction disproportionnée.
Article rédigé par franceinfo
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"Nous sommes évidemment extrêmement solidaires de Jo Gomis. A titre personnel mais aussi au nom du club. Je connais Joseph depuis 15 ans, de ses débuts à Evreux à son passage en Espagne. C’est un joueur très professionnel et très respectueux." Tels sont les mots de Frédéric Forte. Alors que son joueur Joseph Gomis est suspendu jusqu'en décembre prochain suite à un contrôle antidopage positif le 29 mars dernier, le président du CSP Limoges lui a apporté un soutien sans faille sur le site internet du club. Le meneur de jeu passé par l'Espagne a reconnu s'être auto-médicamenté pour soigner une sinusite afin d'expliquer ce contrôle survenu à l'issue du match face à Villeurbanne. Gomis aurait "stupidement" pris un décongestionnant nasal préalablement prescrit à son épouse. L'ancien international français sélectionné à 379 reprises a d'ailleurs décidé de ne pas faire appel malgré la lourdeur de la sanction.

Une sanction disproportionnée?

"Je tiens seulement à souligner que sur le match en question, à l’issue duquel Jo a été contrôlé positif, son évaluation finale a été de  -4, soit la plus basse de sa saison, a tenu à préciser Forte. Cela correspond à la performance d’un joueur malade. Pas d’un joueur dopé." Médecin du club du Limousin, Marie-Ange Kwassy Guedon est moins tendre. "La lourdeur de la sanction est une injustice à l’égard de ce professionnel irréprochable dans sa pratique de son métier au quotidien qu’est Joseph Gomis, et ce depuis plus de 18 ans. Car encore une fois Joseph n’a pas écopé d’un avertissement, d’une amende ou d’une peine avec sursis mais de six mois de suspension ferme ! C’est disproportionné", s'est indigné la praticienne. A 35 ans, Joseph Gomis ne pense lui  déjà qu'à revenir mi-décembre. 

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