Poitiers condamné
A l'image de leur saison, les hommes de Rudy Nelhomme ont alterné le bon et le passable. Poitiers a également manqué de réussite en perdant beaucoup de matches dans les dernières secondes. Et cela a encore été le cas lundi soir où le club poitevin a failli arracher la victoire dans ce match de la peur., un match décisif, forcément très fermé, où de part et d'autres, on a fait preuve de beaucoup de fébrilité. Laquelle s'est traduite par nombre de ballons perdus et de tirs forcés. Dominés dans les premières minutes par un collectif nancéien mieux organisé autour de Diabate et avec un Sommerville performant, (19-13 pour le SLUC après le premier quart) les Poitevins, avec beaucoup d'abnégation, sont revenus dans la partie pour mener (43-40) à l'amorce du dernier quart-temps.
Un jour terrible
Dix minutes éprouvantes au cours desquelles les joueurs du PB86 ont de nouveau perdu pied, dans une salle surchauffée où pourtant ils auraient dû être portés par le soutien de leurs supporters. Mais aux Arènes, Poitiers n'avait pas encore gagné cette saison. Maladroits dans le dernier geste, ils n'ont pas toujours toujours su profiter des ballons laissés en route par leurs adversaires. A 50-50, la tension était à son comble et les équipes se rendaient coup pour coup. Les Lorrains reprenaient les devants. Puis entre coup d'éclats à 3 points, paniers faciles tournant autour du cercle et occasions manquées, la fin de match fut plutôt indécise et confuse. Nancy a raté trois lancers sur quatre dans les quinze dernières secondes. Et Poitiers a eu la balle d'égalisation en mains. Mais Antony Dobbins a trébuché dans sa course vers le panier, sans être touché selon les arbitres qui ont été escortés rapidement aux vestiaires ensuite.
Nancy presque sauvé
C'en était fini pour le club de la Vienne, monté pour la première fois en 2009, et qui abandonnait ses derniers espoirs. Après quatre belles saisons, où l'équipe de Ruddy Nelhomme a souvent fait beaucoup avec des moyens limités, le club a payé les départs de plusieurs joueurs emblématiques l'été dernier dont Evan Fournier, parti en NBA. "Aujourd'hui est un jour terrible, on pense à tout ce qu'on a raté pendant la saison, ça fait mal au coeur", a déclaré l'ailier Lamine Kanté. Poitiers étant relégué, il ne restera plus qu'à départager Nancy et Boulazac. Le club périgourdin a étonné samedi en mettant fin à une série de quatre victoires consécutives de Nanterre (75-63). Pour descendre, il faut que le Sluc perde ses deux derniers matches, à Roanne et face au Mans, et que Boulazac, avant-dernier actuellement, remporte ses deux rencontres contre Limoges et au Havre.
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