ProA : Boris Diaw à Levallois, c'est officiel !
Diaw s'est engagé pour une saison avec les "Metropolitans", la nouvelle appellation du club altoséquanais, mais les deux parties ont un "engagement moral", a précisé le joueur qui pourrait partir en cours d'année s'il a des contacts "en Europe ou en NBA". Laissé libre par le Utah Jazz, le capitaine des Bleus n'avait pas de contrat lorsqu'il a disputé l'Euro en Finlande et en Turquie. Malgré ses 35 ans, il y a été l'un des, voire le meilleur, Français.
Diaw comme Beethoven...
A Levallois, il va retrouver deux grands amis, Florent Piétrus et Frédéric Fauthoux, son ancien capitaine devenu entraîneur, avec lesquels il a été champion de France avec Pau-Orthez en 2003, juste avant son grand saut vers les Etats-Unis. "Il y avait cette affinité avec le staff", a indiqué "Babac", mais "il y avait aussi le choix de la ville. Je trouvais que c'était intéressant d'être à Paris." "J'ai encore cette grosse envie de jouer au basket. La passion est toujours là. A la sortie de cet Euro, j'avais vraiment envie de reprendre dans un club où je pourrai continuer à prendre du plaisir et continuer cette passion", a-t-il poursuivi.
Le club francilien et la ProA en général, désespérément à la recherche de têtes d'affiche, ne vont pas bouder leur plaisir, car Boris Diaw est l'incarnation du basketteur complet. Grand (2,03 m), costaud, technique, adroit, cet ailier fort, capable de jouer à plusieurs autres postes, a surtout une incomparable science du jeu, qui n'exclut pas l'esthétique. Un jour à la télévision, le légendaire joueur américain Bill Walton avait même comparé son jeu à... la musique de Beethoven.
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