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ProA : Boris Diaw à Levallois, c'est officiel !

Le capitaine de l'équipe de France Boris Diaw a annoncé vendredi qu'il allait rejoindre pour une année Levallois, club de ProA, après quatorze saisons passées en NBA."Ce n'est pas une question d'argent, ce choix était avant tout pour venir dans un club où je puisse apporter", s'est expliqué l'intérieur, également intéressé par l'opportunité "de rester en forme."
Article rédigé par franceinfo
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Boris Diaw, ici sous les couleurs du Jazz de Utah. (GENE SWEENEY JR. / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

Diaw s'est engagé pour une saison avec les "Metropolitans", la nouvelle appellation du club altoséquanais, mais les deux parties ont un "engagement moral", a précisé le joueur qui pourrait partir en cours d'année s'il a des contacts "en Europe ou en NBA". Laissé libre par le Utah Jazz, le capitaine des Bleus n'avait pas de contrat lorsqu'il a disputé l'Euro en Finlande et en Turquie. Malgré ses 35 ans, il y a été l'un des, voire le meilleur, Français.

Diaw comme Beethoven...

A Levallois, il va retrouver deux grands amis, Florent Piétrus et Frédéric Fauthoux, son ancien capitaine devenu entraîneur, avec lesquels il a été champion de France avec Pau-Orthez en 2003, juste avant son grand saut vers les Etats-Unis. "Il y avait cette affinité avec le staff", a indiqué "Babac", mais "il y avait aussi le choix de la ville. Je trouvais que c'était intéressant d'être à Paris." "J'ai encore cette grosse envie de jouer au basket. La passion est toujours là. A la sortie de cet Euro, j'avais vraiment envie de reprendre dans un club où je pourrai continuer à prendre du plaisir et continuer cette passion", a-t-il poursuivi.

Le club francilien et la ProA en général, désespérément à la recherche de têtes d'affiche, ne vont pas bouder leur plaisir, car Boris Diaw est l'incarnation du basketteur complet. Grand (2,03 m), costaud, technique, adroit, cet ailier fort, capable de jouer à plusieurs autres postes, a surtout une incomparable science du jeu, qui n'exclut pas l'esthétique. Un jour à la télévision, le légendaire joueur américain Bill Walton avait même comparé son jeu à... la musique de Beethoven.

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