Cet article date de plus d'onze ans.

Roanne se rassure devant Le Havre

Après un début de saison assez laborieux, Roanne a repris un peu d'air par rapport à la zone rouge en s'imposant (82-72) mardi dans le dernier match de la 8e journée. Même si la Chorale a une nouvelle fois connu une fin de match compliquée, elle a su faire la différence bien avant en s'appuyant pour une fois sur de la réussite aux shoots (58%), face à des Havrais qui n'ont jamais fermé le jeu.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Abandonnant leur credo ultra défensif les Roannais ont enfin livré un match plein, avec de l'organisation offensive et une grosse présence sous les panneaux, de la répartie aux rebonds, et surtout une adresse retrouvée à mi-distance. L'équipe en avait besoin, elle qui affichait la plus mauvaise attaque de la ProA, avec un stratégie essentiellement basée sur la défense. Cette fois ci, alors que le Havre venait à la Halle Vacheresse avec beaucoup d'intentions, les hommes de Luca Pavicevic ont lâché les chevaux. Ils ont toujours fait la course en tête, atteignant la pause avec dix longueurs d'avance (44-34), avec une parfaite distribution des rôles (Reid 16 pts, Gradit 13 pts, Lyons 12 pts, Samnick 11 pts) sous la houlette de la récente recrue JaMychal Green (18 pts), très précieux. En face, les Havrais ont été un peu trop dépendant d'une autre recrue, le géant Mark Salyers, ancien champion de France.....avec Roanne et qui, très applaudi pour son retour dans la Loire, et bien que manquant encore de temps de jeu, a tout de même inscrit 27 points (dont 16 dans le premier quart temps).A l'entame des dernières dix minutes, les Roannais géraient tranquillement les débats (70-52) mais comme cela s'est passé lors de leurs dernières sorties en championnat, ils ont vraiment souffert dans ce dernier quart. Rapidement dans la pénalité, ils ont subi un retour canon des Havrais, qui étaient toutefois trop loin pour renverser la tendance.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.