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Strasbourg s'en sort par miracle devant Chalon

Strasbourg a signé une dixième victoire d'affilée en ProA messieurs de basket, en s'imposant miraculeusement devant Chalon-sur-Saône (85-84), lors de la 24e journée.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Vincent Collet, coach de la SIG (JEAN MARC LOOS / MAXPPP)

Ce succès permet à la Sig de porter à trois victoires son avance sur  Nanterre - qui a un match en retard à disputer au Mans - en tête du classement. Il permet aussi aux Alsaciens de préparer sans pression le choc de la  prochaine journée, mardi face à Limoges. Ce sera la revanche de la finale de  l'an passé, gagnée par le CSP. Chalon peut se mordre les doigts d'avoir laissé échapper un match qu'il  tenait jusqu'aux ultimes secondes. L'Elan a bien manoeuvré en alternant les  défenses et en imposant un pressing tout terrain qui a perturbé Strasbourg.

Les Alsaciens ont ainsi accumulé les pertes de balle en première période  (16 sur l'ensemble du match) et permis à des Chalonnais très adroits à trois  points (13 sur 24) de mener la danse (43-35, 19e). Les Strasbourgeois sont revenus sur le parquet avec de meilleures  intentions défensives après la pause. Avec un très bon Axel Toupane (18 points,  3 rebonds) et un Ali Traoré opportuniste à l'intérieur (20 pts, 5 rds), ils ont  passé un 17-5 aux Chalonnais (55-50, 25e).

Mais grâce à l'abattage de Marcus Dove (11 pts, 5 rds) et surtout à un  Jason Rich titanesque (26 pts, 3 rds, 7 pds), ceux-ci ont repris le contrôle du  match (77-70, 37e). La folie a gagné les joueurs dans les trois dernières minutes, Scott Suggs  (16 pts) et Rich pour Chalon, et Campbell pour Strasbourg se répondant du tac  au tac à trois points. Avec un point d'avance à moins de vingt secondes de la fin (84-83) et Rich  sur la ligne des lancers francs, après un ballon perdu par Strasbourg, Chalon a  entrevu la victoire. Mais l'arrière américain a piteusement raté ses deux lancers, puis commis  une faute sur Antoine Diot, lequel a transformé les deux lancers de la victoire  à deux secondes de la sonnerie finale.

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