Tony Parker: "On ne dit pas non à Joakim Noah"
Que changeriez-vous à l'Euro si c'était à refaire?
Tony Parker : "Je jouerais tous les matches, parce que je n'étais pas dans le rythme. Comme on a eu un premier tour abordable, mon coach (Vincent Collet) m'a beaucoup laissé au repos. C'est tout à fait normal. Il voulait faire tourner. Mais, comme j'étais en forme, j'aurais aimé jouer tous les matches normalement. Cela m'aurait permis d'être plus dans le rythme et d'être prêt pour cette demi-finale."
Aurez-vous besoin de Joakim Noah pour le tournoi de qualification olympique en juillet?
TP: "Un joueur comme Joakim Noah, on ne lui dit pas non s'il souhaite revenir en équipe de France. Il n'y a pas de problème. J'adorerais rejouer avec lui. Il a décidé de ne pas venir cet été. Chacun a sa propre carrière et je respecte les décisions de tout le monde. Mais, s'il souhaite revenir, ce sera avec plaisir. C'est un bon joueur. Et les bons joueurs, on les prend! C'est vrai aussi que maintenant l'équipe est compétitive. On a des bons joueurs à son poste. Rudy Gobert et Joffrey Lauvergne ont fait un job incroyable lors du Championnat d'Europe."
Vous avez dit dans le magazine Lyon People que vous pourriez un jour devenir le président de l'Olympique lyonnais. Vous souhaitez investir dans le football?
TP: "Ce n'est pas ce que j'ai dit. Les journalistes m'ont demandé si je pourrais remplacer un jour Jean-Michel Aulas. J'ai dit +pourquoi pas?+ Il ne faut jamais fermer des portes. J'adore le foot mais je n'ai pas dit que je voulais investir. Ce n'est pas d'actualité. Le basket me prend déjà beaucoup de temps en tant que président de l'Asvel. Et j'ai envie de mener ce projet correctement."
Un club omnisports à Lyon, à l'image de ce qu'ont réalisé le FC Barcelone ou le Real Madrid, cela vous intéresserait?
TP: "Je vais vous répondre la même chose: pourquoi pas? Les premières discussions que nous avons eues étaient au sujet du club féminin (de basket). Mais, pour l'instant, nous voulons nous concentrer sur l'Académie (qui doit voir le jour en 2018) et la (future) salle de l'Asvel. Durant les quatre ou cinq prochaines années, on va rester sur ces projets. Mais à l'avenir, pourquoi pas? Je ne suis pas fermé. Monter un club omnisports, c'est très intéressant."
Vous pensez que cela pourrait marcher en France?
TP: "Le PSG avait commencé à le faire quand je jouais à Paris (de 1999 à 2001). C'était un club omnisports. Si c'est fait correctement et que l'on peut mutualiser, je pense que c'est possible de trouver un modèle économique qui tienne et d'être performant dans chaque sport."
Vous en avez parlé avec Jean-Michel Aulas?
TP: "Non, Jean-Michel est un ami mais ce n'est pas du tout d'actualité."
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