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Turiaf: "Une énorme déception"

Le pivot de l'équipe de France, Ronny Turiaf, a vécu une "énorme déception", contraint de renoncer à l'Eurobasket par une main gauche fracturée, a-t-il confié lors de son retour à Londres auprès de ses coéquipiers, qu'il envisage d'accompagner à l'Euro en Lituanie dans dix jours.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Rony Turiaf

Quand avez-vous appris la nouvelle ?
"Jusqu'à ce matin il n'y avait rien de définitif. J'y croyais toujours. J'ai essayé de trouver des solutions jusqu'au bout mais ce n'était pas réaliste, il vaut mieux que je ne joue pas, pour l'équipe. C'est une énorme déception. Mais c'est la vie et quelque chose de meilleur arrivera dans le futur".

Comment vous êtes-vous blessé ?
"Aucune idée. A la fin du match je me suis dit que ma main me fait vraiment mal mais sur le coup j'ai continué à jouer. J'ai demandé à sortir au bout de trois, quatre minutes. Mais après ça allait mieux. Je pensais m'être fait une petite foulure".

La déception est-elle plus grande encore vu l'importance de cet Euro ?

"C'est plus le fait que j'aie commencé à me préparer beaucoup plus tôt cette année. J'ai vraiment fait des sacrifices par rapport à ma famille et aux choses que j'aurais pu faire. Et je me sentais très bien, bien entouré, bien coaché, bien sur les jambes et bien dans ma tête. Je sentais qu'il y avait quelque chose qui se passait dans cette équipe, une osmose, une énergie. J'espère que les copains vont continuer à bien jouer avec moi. Ce n'est pas la fin du monde. Ce n'est qu'une petite main gauche cassée (les larmes aux yeux) et je reviendrai très vite".

Envisagez-vous d'accompagner l'équipe en Lituanie ?
"Je vous réserve la surprise, on verra bien".

En attendant, vous êtes déjà venu retrouver l'équipe à Londres...

"Bah oui, je ne vais pas partir comme ça. Ca fait quand-même un petit moment qu'on est ensemble en préparation et ce sont tous mes copains. Je peux marcher donc je serai là... je suis là. Je ne pouvais pas partir comme ça, c'était impossible".

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