Villeneuve d'Ascq enfin sacré !
Les "Guerrières", victorieuse de trois rencontres sur quatre, ont donc évité un match cinq décisif et périlleux dans l'Hérault en s'imposant une seconde fois d'affilée dans leur chaudron du Palacium. Ce premier sacre vient récompenser leur obstination dans une saison difficile où elles ont su relever la tête après une phase aller de saison régulière décevante. "En décembre, l'équipe était septième (au classement). Cela a été une saison compliquée où nous avons été décriés. Il fallait gérer les égo. Mais les joueuses ont eu le mérite de se mettre au service du collectif", a apprécié l'entraîneur Frédéric Dusart au micro de SFR Sport 2. Titrées pour la première fois en 2015 en Eurocoupe, la seconde coupe continentale, les Villeneuvoises avaient toujours échoué sur la dernière marche des compétitions domestiques jusque-là. Battues lors de leur première finale en Coupe de France par leur voisines valenciennoises en 2003, elles avaient ensuite essuyé trois autres revers contre le même adversaire, Bourges: en finale de la Coupe en 2008 et 2014 puis au même niveau en Championnat en 2015. Cette année, la "bête noire" venu du Cher n'était pas là pour les arrêter. Car Montpellier avait écarté le co-détenteur du record de titres en Championnat (13 comme Clermont-Ferrand) lors des demi-finales.
Match sans suspense
Les "Guerrières" ont saisi l'opportunité en se transcendant dans l'épilogue de la saison. Après leur succès inaugural (79-64), elles s'étaient inclinées de justesse dans l'Hérault (62-64). Mais dans leur Palacium, les joueuses de Frédéric Dusart étaient intouchables et ont réédité leur performance réalisée mercredi lors du match N.3 (80-60). Il n'y a guère eu de suspense vendredi, sauf peut-être lorsque les joueuses de Valéry Demory ont réduit le score au début de la troisième période (35-29). Les Nordistes avaient survolé les vingt premières minutes (35-23) grâce à une redoutable défense, leur supériorité dans le jeu collectif et leur adresse incarnée par Olivia Epoupa, la meneuse de l'équipe de France, qui décochait une flèche à longue distance pour faire enfler le score (35-20). A l'agressivité redoublée des coéquipières de Gaëlle Skrela, qui jouait son dernier match en club à 34 ans, au retour des vestiaires les Villeneuvoises ont bien répondu et repris leurs distances avant le début du dernier acte (51-36). Elles ont terminé la partie comme dans un rêves devant des spectateurs debout et conquis. "C'est énorme pour Villeneuve. On a décroché un premier titre de champion et cela n'a pas de prix", a savouré l'arrière Johanne Gomis, désignée meilleure joueuse de la partie (MVP). "On mérite vraiment ce trophée parce qu'on vraiment galéré cette saison", a savouré sa partenaire Valériane Ayayi, titrée avec Montpellier l'an passé.
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