Bento donne un ultimatum au Portugal
Avez-vous eu des difficultés pour trouver votre équipe ?
P.B: "Tout d'abord, on a quatre joueurs qui ne commenceront pas demain (dimanche) et il y a même une possibilité qu'il y en ait un cinquième. Je parle de Bruno (Alves), qui ne s'est pas entraîné. On va décider demain s'il peut jouer ou non. Et s'il ne peut pas, ce sera Neto".
Cela a-t-il perturbé votre préparation du match ?
P.B: "Maintenant, arrêtons de parler des absents et pensons à jouer. La situation est très simple: soit on gagne, soit on commence à faire nos valises. Et en cas de nul, c'est pareil. Ce n'est pas un scénario auquel les Portugais sont habitués. Quand il faut réagir, je crois qu'on est bon. J'y crois vraiment et les joueurs doivent s'en convaincre aussi. C'est à eux que revient le mérite. Moi, j'en ai un peu seulement. Ils doivent maintenant se battre pour améliorer leur crédit. Il faudra que l'on ait une équipe sûre d'elle-même et capable de contrôler les différents aspects du match".
Faut-il s'inquiéter pour la pression qui règne autour de Ronaldo ?
P.B: "Quand je suis arrivé, j'ai dit que je ne mettrai jamais la responsabilité de régler les problèmes sur ses épaules ou sur celles d'un autre joueur. C'est de mon ressort. C'est un joueur important de l'équipe mais je ne pense pas qu'il ait plus de pression qu'avant. Il est traité normalement. On a l'un des meilleurs joueurs du monde, mais on en a d'autres pour le soutenir. Si on n'a que les meilleurs joueurs, on ne va jamais très loin. J'admire beaucoup les joueurs pour leur volonté. Lors de l'Euro-2012, on a produit des gros matches en faisant collectivement des efforts énormes".
Après la défaite contre l'Allemagne, avez-vous des doutes ?
P.B: "Mon seul doute, c'est de savoir si Bruno peut jouer ou pas. Sinon, on ne cache rien. Ni aux joueurs d'ailleurs. Les joueurs savent ce qu'ils ont à faire et ce que l'adversaire est capable de faire. La tactique, les émotions, le physique: on a une équipe mature. Il faut rester cohérent. Je ne sais pas si c'est ma période la plus compliquée depuis 2010. Avant il y a aussi eu le Danemark, la Suède".
Pensez-vous qu'il faudra jouer un peu plus offensivement pour l'emporter ?
P.B: "Je ne pense pas que durant la première partie du match contre l'Allemagne on n'ait pas attaqué. On a rapidement été mené mais si on regarde les occasions que les deux équipes se sont créées en première période, il n'y a pas une grosse différence. Ensuite, après la 38e minute, on ne peut plus comparer. Durant la seconde période, on a fait preuve d'une grande solidarité et c'est ce dont on aura besoin demain".
La météo particulière ici modifie-t-elle les données de l'équation ?
P.B: "Il est difficile d'ignorer la chaleur et l'humidité. Mais si on y pense trop au détriment des aspects du jeu, on aura des problèmes. Il faut contrôler nos émotions, être sûrs de nous-mêmes et identifier les moments appropriés pour mettre la pression à l'adversaire".
Que pensez-vous de l'adversaire ?
P.B: "Il faut que l'on suivre nos impressions, notre stratégie. On a analysé les USA, comment ils jouent, leurs points forts, faibles, et on va essayer de trouver la meilleure stratégie possible. Ils ont des joueurs agressifs et un avantage de trois points. Eux, ils peuvent se permettre de faire un nul. Je ne sais pas si leurs supporteurs seront particulièrement excités".
Propos recueillis en conférence de presse.
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