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Berbizier "dénonce l'hypocrisie" de Chabal

Le manager du Racing-Métro, Pierre Berbizier, a dénoncé mercredi "l'hypocrisie" de Sébastien Chabal qui a quitté le club où il disait vivre "un long supplice" mais qu'il était prêt à "vivre encore deux ans de plus" en négociant une prolongation de son contrat. Le Racing-Métro et Sébastien Chabal ont annoncé jeudi dernier leur séparation avec effet immédiat. Chabal (34 ans, 62 sélections) était arrivé au club en 2009.
Article rédigé par franceinfo
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"Ce qui me gêne, c'est que j'apprends que c'est un long supplice. Il y a quelque chose qu'il faudra m'expliquer: on vit un long supplice et on cherche à le vivre encore deux ans de plus. Je dénonce un peu cette hypocrisie, j'aime les choses claires", a déclaré Pierre Berbizier en conférence de presse. "Pour un entraîneur, c'est une situation difficile, voire une situation d'échec. C'est une remise en question de tout un fonctionnement mis en place depuis cinq ans, depuis que je suis arrivé", a-t-il souligné.

"Pour en arriver là, on se pose forcément des questions sur ce fonctionnement. Mais ce même fonctionnement a permis de construire le projet sportif du club, il a permis à cette personne de se repositionner au plus haut niveau, en équipe de France, alors que plus personne n'en voulait", a-t-il ajouté. "D'ailleurs, je constate que Marc Lièvremont ne l'a pas fait participer (au Mondial-2011). Il était nul (Lièvremont), je suis moi-même incompétent. Mais je vois que Philippe Saint-André, qui a de bonnes relations, ne l'a pas repris et dans le même temps, il reprend Nallet, qui a un an de plus (35 ans, ndlr)", a-t-il souligné.

"On (avec le président Jacky Lorenzetti, ndlr) a été placé devant deux ultimatums. On ne pouvait pas se positionner de par sa performance. Quand vous entendez qu'on joue pour le plaisir, quand vous savez les sommes qui sont en jeu, on est en droit, en ce qui me concerne, d'alerter le président que la performance sur les deux prochaines années n'est peut-être pas à la hauteur de l'investissement qui était demandé par la partie en face", a-t-il détaillé. "Le deuxième ultimatum, c'était quand même que c'était lui ou moi, il a fallu s'adapter à cette situation", a-t-il poursuivi.

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