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Bernard et Candeloro choqués, l’enquête se poursuit sur les lieux du crash en Argentine

Les recherches se poursuivent dans la zone de l’accident qui a coûté la vie à dix personnes, dont Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine, lundi en Argentine. Le bureau enquête analyse (BEA) est arrivé mercredi pour déterminer les causes de la collision entre les deux hélicoptères. Philippe Candeloro et Alain Bernard se trouvent toujours sur place et livrent leur version.
Article rédigé par franceinfo
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Avec les enquêteurs locaux, les deux membres du BEA, arrivés mercredi soir à l’aéroport de La Rioja, tenteront d’éclaircir les zones d’ombres subsistantes, et notamment de spécifier si une erreur de pilotage est bien à l’origine de l’accident.

"On s’est rendu très vite sur place, on est arrivé quasiment en même temps que les médecins, a réagi sur France 2 le champion olympique de natation Alain Bernard, l’un des participants à l’émission. C’est un sentiment d’impuissance, d’incompréhension".

Alain Bernard : "Un sentiment d’impuissance"

"Tu entends l'hélicoptère s'éloigner et puis d'un coup tu entends un bruit et ensuite tu n'entends plus d'hélicoptère. Tu arrives sur place, tu vois les hélicoptères en feu. Tout ça, c'est marqué et ça le sera à vie. C'est violent", a-t-il également confié à l’AFP. Faisant part de sa "tristesse", l'ex-patineur Philippe Candeloro, un autre concurrent, a lui indiqué que "tout est allé très vite" et affirmé que leurs "amis, surtout ceux qui avaient les yeux bandés (...) n'ont pas pu souffrir". Le concept de l'émission exigeait en effet que les concurrents soit déposés les yeux bandés dans un lieu inconnu.

Philippe Candeloro : "Une cicatrice qui restera à jamais ouverte"

Les deux hélicoptères, des Écureuils de facture récente (2010), volaient à proximité à faible altitude avant de se percuter, montrent des images vidéo amateur. Des légistes spécialisés sont attendus à La Rioja pour identifier les corps, a précisé le porte-parole de la province, Roberto Ludeñas. Les membres de l'équipe "sont à la disposition de la justice argentine dans la mesure où elle peut solliciter leur témoignage", a indiqué à l'AFP le consul général de France en Argentine, Raphaël Trannoy, en sortant d'une réunion avec eux, à leur hôtel de Villa Union.

"J'ai envie d'apporter mon témoignage pour l'enquête et basta. Envie de rentrer. Et j'ai envie d'aller voir les parents de Camille (Muffat)", a également déclaré Alain Bernard. Sur le plan judiciaire, "le juge fédéral Daniel Herrera est (désormais) en charge de l'enquête", a déclaré mercredi à l'AFP la magistrate locale Virginia Illanes Bordon. Il se trouve sur la zone de l'accident. A Paris, le parquet a confié une enquête pour homicides involontaires à la gendarmerie des transports aériens.

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