Bernard Lama tacle Fabien Barthez
"Barthez, c'est un bon soldat ! Il est blanc, pas très intelligent, il ne fait pas trop d'histoires, il a été le chouchou à une époque mais aujourd'hui, on ne l'appelle pas pour parler de football", lâche ainsi Lama (44 sélections entre 1993 et 2000). "Avec Fabien, on s'entendait bien sans être potes, ajoute-t-il. Les gens ont monté ce truc (de la rivalité) Barthez a été un symbole de la lutte anti-Lama: des joueurs voulaient me sortir et des médias ont joué le jeu de Barthez", ajoute l'ancien gardien.
"Fernandez, c'était le folklore"
Il se lâche aussi sur Luis Fernandez, qui a été son entraîneur au PSG (1994-1996), avec notamment la victoire en Coupe des Coupes 1996. "C'était le folklore". "Fernandez, c'est un entraîneur de coupes, pas un entraîneur de stabilité. Toutes les semaines, fallait qu'il change l'équipe. C'est quelqu'un qui n'a pas compris où il était. C'était trop haut pour lui. Intellectuellement, il y avait un décalage. Dans la gestion humaine,, il était à côté de la plaque". ajoute Lama, qui malgré tout avoue ne pas avoir de mauvais rapports avec Fernandez, aujourd'hui consultant. "Maintenant il n'y a plus de soucis, il m'appelle pour des interviews, je réponds à ses sollicitations".
Enfin, l'ancien parisien ne se montre guère tendre avec deux de ses anciens coéquipiers de la saison 1998-1999 du PSG (qui finit seulement 9e du championnat) en critiquant notamment l'attaquant italien Marco Simone et le défenseur allemand Christian Wörns, accusés de "la jouer perso": "Simone, c'est un gros con qui se la racontait. Wörns touchait un gros salaire mais c'était un lâche. Il était limité et ne savait faire que le marquage individuel".
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