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Bestaven et Drouglazet l'emportent en Class40

Alors qu'ils pensaient un temps qu'ils ne pourraient pas participer à la Transat Jacques-Vabre, la faute à une avarie lors de leur convoyage, Yannick Bestaven et Eric Drouglazet ont finalement remporté ce jeudi la course dans la catégorie Class40. A bord de leur monocoque de 12,18 m, les deux navigateurs ont franchi la ligne d'arrivée à Puerto Limon, au Costa Rica, à 01h59 locales (08h59 heure française).
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Cette histoire d'avarie de safran n'est plus qu'un mauvais souvenir, mais c'est peut-être ce qui a donné plus de motivation encore à ce duo. Menant la course du début à la fin, Bestaven et Drouglazet ont terminé cette Transat après 21 jours, 17 heures et 59 minutes, avec une moyenne théorique de 9,06 noeuds sur les 4730 milles du parcours entre Le Havre et Puerto Limon. Après s'être débarrassé de leurs principaux rivaux, les Britanniques Ned Collier Wakefield et Sam Goodchild ayant abandonné en raison d'une avarie sur leur Concise2, Bestaven et Drouglazet ont poursuivi leurs efforts et maintenu à distance les Français Damien Seguin et Yoann Richomme (ERDF/Des pieds et des mains), leurs premiers poursuivants. Ces derniers se trouvaient à 59 milles de l'arrivée à 9h00 ce jeudi matin.

"On a le sentiment d’avoir fait du bon boulot", a déclaré Drouglazet à son arrivée. "Une transat pas facile avec simplement trois jours d’alizés où on pouvait vraiment se reposer. C’était vraiment physique. Le bateau, on lui a un peu tiré sur la couenne mais l’Aquarelle a bien tenu. Il y aura un peu de chantier pour la suite." Drouglazet a également parlé de la complicité qui a joué un rôle majeur dans cette aventure. "On a tous les deux un peu de bouteille. Même dans le gros mauvais temps il n’y a jamais eu de montée d’adrénaline mais beaucoup de sang-froid. On l’avait déjà testé avant de venir au Havre. On avait eu des soucis de safran et on avait failli couler le bateau. On avait vu que ça s’était bien passé,  donc il n’y avait pas de raison. On a la même philosophie, on savait quand tirer sur le bateau quand il fallait, être plus prudent", a-t-il ajouté avec un large sourire.

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