Beyou: "Tirer mon épingle du jeu"
Vous partez avec l'ancien Foncia, sur lequel Michel Desjoyeaux a gagné la précédente édition, en 2008-2009. Quels sont vos objectifs?
Jérémie Beyou : Je vais essayer de jouer avec les armes du bateau, tirer mon épingle du jeu. Le bateau est bien né, n'a jamais connu de problèmes de structures. On a eu assez de temps pour naviguer et casser ce qu'il y avait à casser. On aurait pu être plus ambitieux techniquement, mais ce sera pour la prochaine fois (le partenariat avec Maître CoQ a été renouvelé jusqu'à la prochaine édition, en 2016-2017, ndlr). Là, on a essayé d'être le plus rationnel possible.
Qu'allez-vous faire d'ici le départ?
JB : Cela va être assez intense. Jusqu'à présent, j'arrivais le matin à être seul sur le bateau pour faire des réglages techniques, avant de faire une sieste puis des séances de kiné en début d'après-midi. Demain (vendredi), cela sera plus serré entre les briefings et les rendez-vous avec la presse. La journée va être intense mais je suis parvenu à rester frais jusqu'ici. Et dans la nuit avant le départ, je pense que je vais m'endormir plus tard et me réveiller plus tôt que d'habitude. Je vais prendre le petit déjeuner en famille, prendre en main les fichiers météo. Je serai vraiment dans mon truc. C'est surtout difficile pour les gens autour car toi, tu es dans ta bulle. D'ailleurs, je m'excuse par avance auprès d'eux. Ce n'est pas un moment facile. Après, il y aura la descente du chenal, un truc très prenant. J'essaierai d'être moins ému que la dernière fois et d'être vraiment concentré sur la phase de départ.
Appréhendez-vous d'être seul pendant 80 jours?
JB : Pas du tout, car j'aime souvent être seul. Même à terre je recherche la solitude. Le plus tôt je me retrouverai seul, le mieux ce sera. J'ai hâte d'y être.
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