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Biarrritz domine Trévise

Mené 12 à 3 à la pause, Biarritz a renversé la tendance face à Trévise pour s'imposer 29 à 12 avec quatre essais inscrits en seconde période. A 15 contre 14 depuis la demi-heure de jeu, les Biarrots ont arraché le bonus offensif dans les dernières secondes. Cette victoire les relance dans la qualification pour les quarts de finale.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Le centre biarrot Marcelo Bosh

A 12-0 après 35e minutes de jeu, les grises mines du président biarrot Serge Blanco et son directeur sportif Laurent Rodriguez en disaient long sur le désarroi d'une équipe sans solution face à un adversaire réduit à 14 après le carton rouge du troisième ligne aile de Trévise Minto pour une burtalité sur le jeune demi de mêlée Lesgourgues (26e). Juste avant, le capitaine et 3e ligne centre international Harinordoquy s'était blessé au genou gauche, visiblement touché au ménisque (22e).

Arnaud Héguy (talonneur de Biarritz): "Il faut retenir l'état d'esprit du  BO. Nous avons retrouvé du caractère. Cette victoire est bonne pour la confiance, dans les têtes, ça fait du bien"

Avec le vent en seconde période, mais avec l'ouvreur Julien Peyrelongue à la mêlée, le BO a dompté les éléments, renversé la tendance et lâché les chevaux. Les Biarrots peuvent croire encore en leur destin européen grâce à l'essai de la libération inscrit à la dernière minute par Héguy, le quatrième des Basques, qui rapporte gros.

Un huitième de finale chez les Saracens en janvier

Patients et libérés, les Basques ont finalement su percer quatre fois le cadenas visiteur, par Balshaw (45e) et Haylett-Petty (52e) après deux passes sautées de Traille, élu homme du  match, puis par son pack qui a porté Lauret (73e) et donc Héguy (79e) en terre promise. Le tout avec du volume et de l'intensité. "Le contrat est rempli" a dit l'entraîneur de Biarritz - et des arrières du XV de France - Patrice Lagisquet.

Tout un symbole de voir les Biarrots heureux dans une saison guère  souriante, qui devront aller déloger de la première place les Anglais des Saracens, vainqueurs dans le même temps chez les Gallois des Ospreys (16-13) début janvier s'ils veulent rêver d'un nouveau printemps européen, un neuvième en douze campagnes.

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