Bini: "On ne va pas s'enflammer"
Quel bilan faites-vous de ce match ?
Bruno Bini: "On est content mais l'essentiel dans ce genre de tournoi ce n'est pas d'être le premier à gagner, mais d'être le dernier. Pendant les dix premières minutes, les joueuses étaient un peu tendues. Elles attendaient ça depuis longtemps et c'est inévitable. Et puis il me semble que les niveaux se resserrent. Avant il y avait l'Allemagne et le peloton qui faisait ce qu'il pouvait derrière. Là, on a vu sur les quatre premiers matches que tout le monde pouvait accrocher tout le monde. Donc, je suis satisfait des trois points, qui sont définitivement dans notre poche. On a eu aussi beaucoup de lucidité, on était bien en place. Et même si je suis persuadé que le match s'est joué sur la technique, je crois qu'on peut être encore plus performant de ce point de vue là. Mais c'est le premier match, on ne va pas s'enflammer. Ce qui est bien aussi c'est qu'on a pu préserver un peu certaines joueuses. Notre banc permet ça aussi, sans que notre rendement soit altéré et ça c'est une nouveauté. Et ça va continuer avec Amandine Henry qui sera prête à jouer pour l'Angleterre jeudi. Elle reprend avec le groupe demain."
Trois buts marqués, cela doit vous faire plaisir aussi...
BB: "Bien sûr, je me suis tourné vers mes adjoints et je leur ai dit +deux occas', deux buts+. C'est nouveau. Mais jamais je n'ai dit du mal de mes attaquantes. Elles ont fait le dos rond, elles ont bossé et elles ont eu leur récompense. Le premier c'est Marie-Laure Delie à la fois en puissance et en finesse. Et les deux autres, c'est vraiment de la belle ouvrage. On connaît leur potentiel, on a vu les séances."
Le but encaissé, c'est embêtant ?
BB: "C'est un mal pour un bien. Il faut toujours tirer le positif du négatif. Ca va mettre tout le monde en alerte. Ca permet de garder les pieds sur terre, de ne pas s'enflammer. On voit qu'une petite erreur se paie cash. C'est un avertissement sans frais, sans gros frais en tous cas. Ca va nous servir."
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