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Blanc : "Pas besoin de tout remettre en cause"

A la veille du dernier match de préparation pour l'Euro en Pologne-Ukraine, Laurent Blanc a tenu un discours ambigu. D'un côté, il ne voit pas le besoin de remettre en cause tout le système de jeu établi. D'un autre, il ne veut pas montrer son équipe-type aux Anglais. Alors, un dernier coup de bluff face à l'Estonie ?
Article rédigé par franceinfo
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On attendait beaucoup de réponses. On en a eu peu. Dans son style si caractéristique, Laurent Blanc s'est chargé de souffler le chaud et le froid sur la conférence de presse à la veille de la rencontre face à l'Estonie. Dans un premier temps, il est revenu sur ses précédentes déclarations. Non, le groupe qui débutera face à l'Estonie ne sera pas forcement celui que rencontrera l'Angleterre.

Pourquoi ? Pour garder les cartes en main. Ce n'est pas sans malice que le "président" a tenu à ajouter : "On est allé superviser les Anglais. Alors c'est peut-être pour ça que demain on ne va pas tout leur montrer aux Anglais. Vous voyez ce que je veux dire ?" La rencontre de mardi, au Mans, sera donc plutôt l'occasion de brouiller les cartes, une dernière fois.

L'Angleterre : "pas le temps de roublarder"

Autre sujet chaud de la conférence : le cas Yann M'vila. Souffrant d'une entorse de la cheville, le milieu de terrain rennais manquera les deux prochains matchs des Bleus. Est-ce l'occasion d'appeler un joker médical ? Pas spécialement, Laurent Blanc veut rester optimiste. "Prendre un joker pour M'Vila ?" Ce n'est pas encore d'actualité puisque la blessure avance dans le bon sens." Et d'ajouter : "J'aime mieux penser que ces joueurs là vont se rétablir plus vite que prévu".

Le groupe semble prendre forme et Laurent Blanc ne semble plus vouloir y ajouter un élément extérieur, qui pourrait perturber son équilibre. Il procède désormais aux ultimes préparatifs. "On est déjà entré dans la dernière phase de la préparation. On va travailler pour leur donner un peu de gaz. De la vitesse, des courses courtes pour emmagasiner de l'énergie. Il faut aussi faire du travail dans la conservation du ballon. "

Et quant à l'Euro en perspective ? Le premier adversaire des Bleus, l'Angleterre, était l'objet de nombreuses questions. Face aux Anglais, Blanc s'attend à peu de surprises. Roy Hodgson, fraîchement débarqué, n'aura certainement pas le temps de le "roublarder". "Ils ont aussi un nouveau sélectionneur, qui doit mettre en place sa philosophie." Et tout ça, ça prend du temps. Un temps dont le technicien outre-manche ne dispose pas.

Le calendrier des Bleus à l'Euro :

11 juin : France – Angleterre (à Donetsk)
15 juin : Ukraine – France (à Donetsk)
19 juin : Suède – France (à Kiev)

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