Cet article date de plus de neuf ans.

Bolt en toute sérénité

En dépit de ses problèmes de santé récurrents, et notamment de son absence forcée de six semaine pour soigner une blessure au bassin, Usain Bolt se veut confiant à un mois des championnat du monde à Pékin. Le sextuple champion olympique jamaïcain sait que la concurrence sera rude mais il affirme ne pas douter. ET se félicite d'être considéré comme "un exemple" pour l'athlétisme.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Serez-vous prêt à relever le défi de Justin Gatlin, capable de courir quatre fois cette saison en 9 sec 7 ?
Usain Bolt:  "Je n'ai pas prévu de perdre. Et je ne doute jamais de moi. J'ai hâte de reprendre la compétition, mais Pékin c'est encore dans un mois et je n'ai pas peur. J'essaie de prendre chaque chose en son temps. Il y a deux courses (série  et finale) vendredi à Londres. Je me suis entraîné vraiment dur. Tout dépend désormais de l'exécution. Si j'exécute bien et que tout fonctionne, je sais que je courrais vite. Il ne faut qu'une course pour être à 9 sec 7. Je ne suis pas  inquiet au sujet des chronos".

Plus qu'avec Gatlin, vous semblez avoir un problème avec Tyson Gay,  l'autre Américain, également contrôlé positif ?
Usain Bolt: "La seule personne avec laquelle j'ai effectivement un problème, c'est Tyson. La raison en est que je me suis confronté à lui pendant des années. Je le considérais comme l'un des plus grands. Il était dévoué à son sport, il travaillait dur. Quand cela est arrivé (Gay a été contrôlé positif aux stéroïdes en 2013 et suspendu un an), j'étais vraiment déçu. Cela m'a choqué. Pour Gatlin, c'est différent. C'était avant mon époque. Je ne dis pas que ce qu'il a fait était bien, mais cela m'a plus choqué de la part de Tyson car nous étions des adversaires proches".

Vous considérez-vous comme le sauveur de l'athlétisme?
Usain Bolt: "Je sais qu'on l'a dit, mais je ne suis pas seul.Tous les athlètes ont le droit d'aider le sport à être dans la bonne lumière. Je pense que c'est la responsabilité de chacun. J'y contribue en courant vite. Je le fais proprement et c'est que je dois continuer à faire. Je ne dis pas que je suis le seul  sauveur de l'athlétisme, mais que je dois juste essayer de faire de mon mieux  pour rester concentré sur l'objectif. Heureusement, la nouvelle génération peut  savoir que ce que j'ai réalisé a été fait dans les règles, avec beaucoup de  travail et de dévouement. Ainsi je suis un exemple pour les jeunes athlètes".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.