Deontay Wilder s'est fait peur mais reste champion du monde poids lourds
L'Américain Deontay Wilder a été bousculé comme jamais dans sa carrière professionnelle par le Cubain Luis Ortiz, mais a conservé son titre WBC des lourds en s'imposant par arrêt de l'arbitre à la 10e reprise, samedi à New York. Wilder qui remettait en jeu son titre pour la septième fois, est toujours invaincu en 40 combats et a signé sa 39e victoire avant la limite, tandis qu'Ortiz a concédé sa première défaite après 28 victoires, dont 24 par KO.
Mais l'Américain est passé tout près de la catastrophe face à Ortiz qui disputait à 38 ans son premier combat avec un titre mondial en jeu. Le Cubain, surnommé "King Kong", a bien mieux débuté le combat face à un Wilder, inhabituellement attentiste. Il a fallu attendre la 5e reprise pour que Wilder se réveille et envoie son adversaire, briévement, au tapis en fin de round.
Mais Ortiz reprenait rapidement sa domination et passait tout près de la consécration lors des 7e et 8e reprises que Wilder terminait difficilement. Menant nettement aux pointages des juges-arbitres, le Cubain perdait sa concentration et s'exposait aux contres de Wilder lors de la 9e reprise. Revigoré et survolté, le tenant du titre retrouvait sa puissance et sa précision dans le 10e round où il envoyait Ortiz à deux reprises au tapis, avant que l'arbitre ne mette fin au combat.
Wilder espère maintenant affronter le Britannique Anthony Joshua, champion IBF et WBA de la catégorie-reine qui affrontera le 31 mars à Cardiff le Néo-Zélandais Joseph Parker, champion WBO.
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