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Le MMA géré par la Fédération française de boxe pour sa légalisation en France

La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a choisi de déléguer l'organisation de la pratique des arts martiaux mixtes (MMA) à la fédération française de boxe pour légaliser cette discipline en France. Ce "combat libre" emprunte les techniques du judo, du karaté, du jiu-jitsu, de la boxe thaï, de la lutte... Jusque-là, cette discipline était interdite en France.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Six fédérations avaient fait acte de candidature pour accueillir en leur sein la nouvelle discipline du MMA. Le ministère des Sports a décidé de désigner la Fédération de boxe anglaise. L’enjeu était d’accorder une délégation à une fédération pour l’organisation des pratiques amateur et de compétition, afin de légaliser le MMA, dont la pratique existe de fait dans de nombreux clubs.

"Aujourd'hui, on évalue le nombre de pratiquants de MMA en France entre 30 000 et 50 000", a expliqué dans une interview à L'Equipe Roxana Maracineanu, la ministre des Sports. "Ce sont les compétitions qui n'étaient pas encore autorisées et qui le seront dès cette année de manière encadrée. Le phénomène s'est fortement développé. Plutôt que de fermer les yeux, notre enjeu est d'abriter la pratique et la structurer selon un cahier des charges, comme dans tous les autres sports."

Comme le veut le code du sport, la ministre a demandé l'avis du comité olympique français (Cnosf), mais celui-ci n'est pas contraignant, a précisé le ministère à l'AFP. La France était l'un des derniers pays à interdire cette discipline à l'image sulfureuse, qui permet coups de pied, poing, genou et coude, ainsi que coups au sol, étranglements et clés à l'intérieur d'une enceinte fermée. "La pratique sera encadrée et je ne crois pas que ce sport soit plus violent que certains autres sports de contact", estime la Ministre.

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